Les Kings de Los Angeles ont remporté une victoire convaincante hier soir sous l'autorité de leur nouvel entraîneur Willie Desjardins.

Ils ont battu les Ducks d'Anaheim 4-1 grâce à trois points d'Ilya Kovalchuk.

Demain, le successeur de Joel Quenneville à titre d'entraîneur des Blackhawks de Chicago, Jeremy Colliton, 33 ans à peine, vivra son baptême derrière le banc, contre les Hurricanes de la Caroline.

Les dirigeants de la LNH ne sont pas toujours les plus audacieux. Ils ont souvent tendance à suivre le courant. L'an dernier, personne n'a osé congédier d'entraîneur en saison régulière.

Cette fois, on a mis cinq semaines à mettre un coach à la porte. Des succès rapides à Los Angeles et Chicago pourraient inciter d'autres organisations à imiter les Blackhawks et les Kings.

Parmi les entraîneurs menacés, on songe inévitablement à Bob Boughner, en Floride. Les attentes étaient élevées chez les Panthers cette année après leur formidable deuxième moitié de saison. Ils ont remporté seulement trois de leurs onze premiers matchs.

À la défense de Boughner, il a perdu son gardien numéro un Roberto Luongo dès le premier match. Luongo est revenu au jeu vendredi lors du deuxième match de la confrontation contre les Jets de Winnipeg en Finlande et l'a emporté 4-2.

Les Panthers affrontent les Oilers d'Edmonton jeudi et les Islanders de New York samedi. Ils ont intérêt à gagner au moins un match.

À Anaheim, les Ducks ont remporté seulement deux de leurs dix derniers matchs. Avec les blessures à Corey Perry, Ryan Getzlaf, Patrick Eaves et Jakob Silfverberg, les Ducks ont fait confiance à leurs jeunes, et le mouvement de rajeunissement pourrait s'accélérer. Mais Randy Carlyle est-il l'homme de la situation? La plupart des réguliers sont de retour, les Ducks doivent se remettre à gagner.

Après un départ catastrophique, les Blues de St. Louis se portent un peu mieux. Ils ont remporté trois de leurs quatre derniers matchs. Ils ont marqué 16 buts et en ont accordé 7 lors de ces trois victoires contre Chicago, Vegas et la Caroline. Mike Yeo peut respirer un peu mieux.

Ça se replace aussi un peu à Detroit. Les Red Wings ont remporté quatre de leurs cinq derniers matchs, après avoir été battus neuf fois à leurs dix premiers.

Parenthèse suédoise

Jacob de la Rose ne sera jamais un grand centre offensif, mais il participe activement aux succès des Wings depuis son arrivée, il y a six matchs.

L'ancien espoir du Canadien soumis au ballottage il y a quelques semaines par Montréal a eu une promotion au sein du deuxième trio des Wings à la suite de la blessure à Frans Nielsen la semaine dernière et il a obtenu deux points à ses deux derniers matchs, dont une passe sur le but égalisateur de Détroit à deux minutes de la fin de troisième période hier.

De La Rose a joué en moyenne 17:02 par rencontre à ses quatre derniers matchs. À titre de comparaison, Philip Danault joue 17:10 par rencontre à Montréal.

Marc Bergevin a multiplié les bons coups cet été et De La Rose demeure un joueur effacé, mais peut-être regrettera-t-on de lui avoir préféré Matthew Peca et Nikita Scherbak.

* * *

À lire: Petite pause du hockey et de l'écroulement collectif du Canadien hier soir à New York pour souligner l'embauche du Montréalais Marc Dos Santos, 41 ans, à la tête d'une équipe de la MLS, les Whitecaps de Vancouver. Le parcours de cet ancien entraîneur de l'Impact (alors que l'équipe jouait en NASL) est fascinant depuis son départ de Montréal en 2011. Dos Santos s'est exilé au Brésil à la suite de son congédiement par l'Impact, il a dirigé ensuite Ottawa en NASL. Il a atteint la finale avec le Fury en 2015, avant de se remettre sur la mappe pour de bon en remportant le championnat NASL avec San Francisco en 2017.  Dos Santos est évidemment le seul entraîneur-chef québécois dans la MLS, le second après Mauro Biello. Mon ami et collègue Oliver Brett me rappelait d'ailleurs tantôt que tout le staff d'entraîneurs de l'équipe canadienne U20, en Floride actuellement pour les qualifications en prévision du Championnat mondial, est québécois.