Jeremy Roenick n'a jamais eu la langue dans sa poche et il vient de soulever une controverse à Détroit en tentant de défendre son copain Chris Chelios.

Chelios, 47 ans, a disputé seulement quatre matchs en séries éliminatoires ce printemps. À moins d'un miracle, on ne devrait pas le revoir en uniforme.

"Cet entraîneur ne l'aime pas.  Je crois qu'il en a contre les joueurs américains. Si vous saviez ce que Mike Babcock a dit à Chris Chelios, vous en auriez mal à l'estomac. C'est un manque total de respect envers l'un des plus grands hockeyeurs américains de l'histoire, l'un des meilleurs défenseurs de l'histoire. J'aimerais pouvoir en dire plus. Chelly ne se plaindra jamais. C'est l'ultime professionnel."

Je ne connais pas le genre de relation que peuvent entretenir Babcock et Chelios. Par contre, il serait malhonnête d'affirmer que Chelios a été mis de côté en raison d'un conflit de personnalités. L'ancien défenseur du Canadien et des Blackhawks a connu une carrière exceptionnelle. Mais on a pu voir, lors des matchs disputés récemment, qu'il avait peine à suivre le rythme. Le Red Wings étaient souvent en difficulté en zone défensive lorsqu'il était sur la glace. Babcock ne pouvait plus l'utiliser.

Chelios n'est pas le premier grand athlète en fin de carrière à vivre une relation difficile avec son entraîneur. Je vois mal les Red Wings prolonger son contrat.  Ça ne nous empêche pas d'admirer sa carrière.