(Photo Lucy Nicholson, Reuters)

On dit que l'ancien capitaine du Canadien Saku Koivu a connu un premier match préparatoire difficile à Anaheim, hier.

C'est du moins la manchette du Los Angeles Times aujourd'hui.

"Je me sentais un peu bizarre (quand j'ai enfilé le maillot des Ducks avant le match). J'étais très nerveux même si c'était un match préparatoire. C'est un contexte très différent après 13 ans à Montréal. Je suis heureux que la première partie soit derrière moi en espérant que ça puisse aller mieux à compter de maintenant, que je sois plus relaxe."

Le texte dans son intégralité, sous la plume de la distinguée collègue Helen Elliott, se trouve ici.

Il est évidemment trop tôt pour analyser le jeu des vétérans en ce début du calendrier préparatoire. Il faudra attendre quelques semaines avant de voir ce que Koivu pourra apporter à cette équipe.

J'aimais bien Koivu avec le Canadien. Mais force est d'admettre qu'il avait ralenti. Il demeurait un bon joueur offensif. En supériorité numérique, il contrôlait bien la rondelle et sa vision périphérique supérieure à la moyenne lui permettait de générer de belles chances de marquer.

Mais son niveau d'énergie pouvait varier d'une semaine à l'autre, et il ne possède plus sa vitesse d'antan (quoiqu'il demeure agile sur patins), ce qui pouvait le rendre vulnérable à cinq contre cinq. Son jeu défensif n'était pas toujours adéquat. La tâche pouvait devenir trop imposante contre les meilleurs trios adverses. Bien entouré à Anaheim, derrière un centre numéro un comme Getzlaf, Koivu pourrait connaître une saison intéressante, et donner un autre souffle à sa carrière.

Si l'on compare les deux athlètes, Scott Gomez lui est supérieur. Plus jeune, plus rapide. Le salaire est exorbitant, mais il faudra vivre avec.