L'apprentissage n'est pas toujours facile pour le jeune gardien Steve Mason, récipiendaire l'an dernier du trophée Calder remis à la recrue par excellence dans la LNH et finaliste pour le trophée Vézina en compagnie de Tim Thomas et Niklas Backstrom.

Le jeune homme vient d'accorder 16 buts à ses trois derniers match et sa moyenne vient de gonfler à 3,51, avec un taux d'arrêts de .883.

Son entraîneur des gardiens Dave Rook affirme que Mason doit être plus fort psychologiquement.

"Il se laisse affecter par plusieurs choses. Ça fait partie du processus de maturation. Ce n'est pas inhabituel chez les gardiens. Steve veut devenir le meilleur mais parfois, on oublie qu'il y a un processus à suivre pour devenir le meilleur."

Heureusement pour Mason,  21 ans, personne à Columbus n'a encore dit de lui qu'il était la réincarnation de Jim Carey, qu'il n'a jamais rien prouvé finalement puisqu'il n'a pas permis à son club de  franchir quelques rondes en séries, qu'on devrait l'échanger pendant qu'il est encore temps ou encore qu'on s'est départi de Pascal Leclaire trop tôt.

Mason est un jeune gardien qui connaîtra des hauts et des bas avant d'atteindre un niveau d'excellence et avec qui il faudra être patient. Comme le gardien de 22 ans du Canadien qui attend actuellement son tour sur le banc.