"Ce groupe de joueurs, mené par Mike Richards et Jeff Carter, avait l'occasion de devenir un club d'élite avec un entraîneur idéal pour leur confort et leur développement (...) Stevens était le choix parfait après le congédiement de Ken Hitchcock, qu'on jugeait trop dur et exigeant (...) Ces joueurs devront vivre avec le fait qu'ils ont fait congédier LEUR homme. Si Peter Laviolette est fidèle à sa réputation, ils vont s'ennuyer des beaux jours avec Stevens. Ils viennent de perdre leur zone de confort."

-Le chroniqueur du quotidien Philadelphia Inquirer, Phil Sheridan.

Donc si on résume: les joueurs ont eu la tête de Ken Hitchcock il y a quelques années parce que les joueurs ne pouvaient plus endurer ses méthodes fortes. Ils exigent l'embauche de John Stevens, un bon gars qui a travaillé avec la plupart des jeunes vedettes montantes du club dans la Ligue américaine. Mais le bon gars est peut-être trop bon gars et quelques saisons plus tard, on le remplace par un entraîneur... plus exigeant. Sheridan ne manque pas non plus d'écorcher au passage Carter et Richards en leur demandant de hausser leur jeu d'un cran.

Le nouveau coach Peter Laviolette ne s'attendait sûrement pas à une défaite de 8-2 à son premier match derrière le banc des Flyers, à domicile par surcroît! Laviolette n'a pas été aidé par l'indiscipline de Daniel Carcillo, qui a écopé de... neuf minutes de punitions dès la première période.

On verra bien ce que ça donnera ce soir au Centre Bell contre le Canadien. Quelle énigme que ces Flyers...