Les Predators viennent de subir l'élimination en six matchs aux mains des Blackhawks de Chicago hier. Ils ont tout de même livré une belle bataille aux Hawks.

Mais le chroniqueur du Tennessean, Joe Biddle, semblait un peu déprimé hier. "Ça pourra être cruel pour les partisans, mais ce type de scénario pourrait se répéter à chaque saison, écrit-il. Les Predators resteront compétitifs. Mais ils auront de la difficulté à franchir la première ronde parce qu'ils ne seront pas semés parmi les favoris. Le directeur général David Poile fait ce qu'il peut avec les contraintes de ses patrons, qui ne veulent pas perdre d'argent. Ça demeurera un club de cols bleus sans vedette établie."

Pourtant, il y a quelques années, les Predators ont subi le même sort en première ronde malgré la présence de Peter Forsberg, Paul Kariya, Kimmo Timonen, Shea Weber, Scott Hartnell, Tomas Vokoun et compagnie.

Pas facile de se distinguer dans une ligue aussi compétitive. Seulement huit clubs sur trente passent le premier tour. Il faut être patient. Les partisans des Predators le seront-ils encore longtemps?