J'ai plein de questions pour eux, et la performance de Mike Leggo et Greg Kimmerly hier soir lors du match du Canadien à Buffalo me fournit un joli prétexte pour les poser.

-Pourquoi un accrochage en première période est-il moins toléré que le même accrochage en troisième période?

-Pourquoi est-ce qu'une mise en échec par derrière de Tyler Myers aux dépens de Lars Eller, qui suivait une obstruction claire et nette, est elle tolérée alors qu'un semblant de coup de poing de Scott Gomez est puni (je n'excuse pas le geste de Gomez)? Bref, qu'est-ce qui détermine qu'une punition en est une et qu'une punition n'en est pas une?

-Pourquoi, à 1-1 en fin de troisième, Benoit Brunet se sent-il obligé de mentionner que les arbitres ont décidé de "laisser jouer les gars" parce que c'est un bon match, alors qu'on sait très bien que ranger son sifflet ne signifie pas de laisser jouer les gars, mais plutôt laisser les plombiers empêcher les joueurs de talent de compter?

-Pourquoi est-ce qu'un coup de genou de Brian Gionta à la tête de Ryan Miller n'est pas puni alors qu'une punition est parfois appelée pour une obstruction moins sévère?

-Pourquoi est-ce qu'un vétéran bénéficie (Chris Pronger par exemple) de plus de clémence de l'arbitre pour les coups de hache qu'une recrue?

Bref, bref, bref, pourquoi tant de double standards? Pourquoi le spectateur est-il aussi mélangé? Pourquoi les joueurs et les entraîneurs sont-ils aussi mélangés?

Ce n'est pas un job facile, j'en conviens. Mais je rêve au jour où cette vieille culture d'arbitrage disparaitra et qu'il n'y aura plus autant de jugements de valeur sur la glace...