Le premier choix du Canadien en 2009 n'a pas obtenu de point à ses neuf derniers matchs avec le Junior de Montréal.

Dans ma chronique de ce matin, son entraîneur Pascal Vincent parle d'un beau défi qui l'amènera à mieux gérer la pression, et à se découvrir lui-même puisqu'il n'a jamais été confronté à un obstacle semblable par le passé.

Pour d'autres, plus prompts, Louis Leblanc constitue et constituera une erreur au repêchage du Canadien, qui l'a sélectionné au 18e rang il y a deux ans. Je me situe entre les deux. Je ne crois pas qu'il constituera un flop, mais je ne crois pas non plus qu'il deviendra un grand joueur. J'ai l'impression qu'il constituera un croisement de Tomas Plekanec et de Maxim Lapierre, c'est à dire un attaquant fougueux qui peut amasser entre 40 et 50 points par saison. Tant mieux si je me trompe.

Entre temps, j'espère que son entourage lui apprendra à mieux gérer la pression. Parce que celle qu'il vit actuellement ne se compare en rien à ce qui l'attend chez le Canadien...