Réjean Tremblay signe sa dernière chronique ce matin dans la La Presse.

J'ai eu quelques divergences d'opinion avec lui ces dernières années, mais permettez que je retienne seulement le positif aujourd'hui.

Réjean quitte et sa perte sera importante. Il demeure un formidable raconteur et le plus grand news-getter de l'histoire de notre section sportive. Un chroniqueur d'une intelligence inouïe.

Je lui dois beaucoup. Il est celui qui m'a permis d'écrire mon premier livre, la biographie non-autorisée de Mario Tremblay, qui allait m'ouvrir la porte aux cinq autres.

J'ai hérité de plusieurs de ses précieux conseils au plan professionnel et aussi, surtout, il a été l'un des rares à aller au front pour me défendre lorsque j'étais pris dans une tempête médiatique. C'était moi, mais surtout la profession qu'il défendait, car Réjean a un amour indéfectible pour le métier de journaliste. Il n'a jamais craint non plus de nager à contre-courant parce qu'il est un formidable encaisseur.

Je le remercie aujourd'hui et lui souhaite bonne chance pour ses nouveaux défis.