Il y a un mois, le magazine Hockey News, avec John Tavares en page frontispice, annonçait que l'ère de misérabilisme des Islanders de New York était terminée.

L'auteur Ken Campbell écrivait que leur patience avait été payante et que les Islanders avaient finalement fait taire leurs détracteurs.

Les Islanders avaient alors une fiche de 4-4-3 et Campbell saluait l'échange qui permettait à l'équipe de mettre la mains sur Thomas Vanek: cette transaction, selon lui, envoyait le message que cette organisation était prête à passer à une autre étape et à devenir des aspirants au succès.

Depuis, les Islanders ont remporté quatre matchs, subi onze défaites et perdu un match en prolongation.

Ils sont derniers dans leur association, et 27e au classement général. Vanek, qui a coûté Matt Moulson et des choix de première et deuxième rondes, n'a toujours pas signé de prolongation de contrat et pourrait devenir joueur autonome sans compensation à compter du 1er juillet.

Si la tendance se maintient, les Sabres de Buffalo pourraient donc obtenir pour Vanek un choix parmi les cinq meilleurs au prochain repêchage, en plus du leur, qui pourrait fort bien être le premier. Les Islanders ont un maigre point d'avance sur les Panthers de la Floride qui sont avant-derniers au classement général.

À moins que les Islanders ne se prévalent de leur option et cèdent plutôt leur premier choix de 2015 à la place s'ils terminent parmi les dix pires équipes en 2014, ce qu'ils feront probablement en toute logique.

Et moi, je ne suis toujours pas prêt à cesser de qualifier les Islanders d'organisation "Mickey Mouse"...