Le vote, mené auprès des directeurs généraux, de dirigeants d'équipes et de journalistes, a été mené après la deuxième ronde, ce qui a sûrement aidé Marc Bergevin à recueillir encore plus de voix. Imaginez un peu si le vote avait eu lieu après la saison régulière et que le DG des Penguins, Ray Shero, dont l'équipe a terminé deuxième dans l'Est, avait été parmi les finalistes...

Bergevin avait obtenu le même honneur l'an dernier, tout comme le directeur général des Ducks d'Anaheim, Bob Murray, finaliste pour le deuxième printemps consécutif. Dean Lombardi, des Kings de Los Angeles, est l'autre finaliste.

Il s'agit néanmoins d'un drôle de trophée puisque le travail d'un DG s'analyse sur plusieurs saisons, pas une seule. Washington et Vancouver, par exemple, ont terminé au troisième rang de leurs associations respectives, l'an dernier, mais raté les séries cette année et les deux DG, Mike Gillis et George McPhee, viennent de perdre leur emploi. Les Penguins ont atteint le carré d'as l'an dernier, mais Shero a été congédié cette année lui aussi.

Que dire des Devils, finalistes il y a deux ans, ou des Coyotes de Phoenix, qui ont eux aussi participé au carré d'as. Ils ne sont pas en séries cette saison.

Ça n'enlève rien à Marc Bergevin, qui a mis une bonne structure en place, changé la culture d'entreprise et effectué plusieurs échanges profitables. L'avenir s'annonce prometteur à Montréal grâce à lui et il semble un digne successeur d'un des grands DG de l'histoire de l'équipe, Serge Savard.