(Washington) Le golfeur nord-irlandais Rory McIlroy a révélé jeudi les détails d’un nouveau sous-comité du PGA Tour, dont il fera partie, créé pour mener des discussions directes avec le Fonds d’investissement public d’Arabie saoudite (PIF) en vue de finaliser une fusion avec le circuit LIV.

D’autres joueurs comme l’Américain Tiger Woods et l’Australien Adam Scott feront partie de ce sous-comité composé de sept personnes, qui sera en lien avec les bailleurs de fonds du LIV Golf, circuit professionnel lancé par le PIF en 2021, afin d’élaborer les conditions d’une unification des circuits.

L’accord-cadre en vue de la fusion entre les deux circuits, publié en juin 2023, n’a pas été finalisé, le conseil d’administration du circuit PGA devant encore approuver une telle démarche. Les pourparlers se sont prolongés bien au-delà de la date limite initiale fixée à décembre dernier.

« Il y a une fenêtre d’opportunité ici », a déclaré Rory McIlroy. « Cette fenêtre se referme un peu plus chaque jour qui passe, donc le temps est absolument crucial. »

Woods fait partie de ceux en désaccord avec le Nord-Irlandais sur l’orientation future du sport, mais ce dernier dément toute « tension » entre eux. Selon la presse, les deux golfeurs auraient chacun décliné des offres de plusieurs centaines de millions de dollars pour rejoindre le LIV.

La réussite d’une éventuelle fusion entre PGA et LIV doit normalement permettre aux meilleurs golfeurs mondiaux, qui font déjà partie des sportifs les mieux payés au monde, de devenir actionnaires du futur circuit.

« Les amis peuvent avoir des désaccords ou ne pas être d’accord sur certaines choses. Je pense que c’est normal », a expliqué McIlroy, qui a démissionné du conseil d’administration du PGA en novembre.

Bien qu’il ne revienne pas au conseil d’administration du circuit PGA, contrairement à ce qui avait récemment été pressenti, McIlroy a été intégré à cette sous-commission pour apporter ses connaissances et son point de vue.

McIlroy entretient des contacts avec le gouverneur du PIF, Yasir al-Rumayyan. « J’ai l’impression d’avoir de bonnes relations des deux côtés et j’espère que je pourrai apporter quelque chose à la table (des négociations), essayer d’apporter un éclairage et une valeur ajoutée et voir si nous pouvons faire avancer les choses », a indiqué le golfeur de 35 ans.