Les Canadiens auront quatre représentant au Championnat mondial junior et les quatre joueront un rôle crucial au sein de leurs équipes respectives.

Artturi Lehkonen, un choix de deuxième ronde en 2013, sera le capitaine de la Finlande. Trevor Timmins a dit de lui récemment qu'il constituait l'espoir le plus sous-estimé de l'équipe et qu'il lui rappelait Brendan Gallagher. Lehkonen a 11 points en 28 matchs à Frolunda, dans la Ligue d'élite de Suède, un total très intéressant pour un jeune homme de 19 ans. Il devrait survoler ce tournoi.

Jacob De La Rose, un choix de deuxième ronde en 2012, est encore d'âge junior même s'il joue avec les Bulldogs d'Hamilton dans la Ligue américaine. Tout indique qu'il sera prêté à l'équipe de la Suède. Il n'a que cinq points en 25 matchs à Hamilton, mais il commence à se dégourdir tranquillement; son jeu défensif demeure son plus grand atout. Il en sera déjà à son troisième championnat mondial junior.

Martin Reway, un choix de quatrième ronde en 2013, a quitté les Olympiques de Gatineau pour jouer chez les hommes en Slovaquie, et il a amassé un impressionnant total de 21 points en 22 matchs jusqu'ici. C'est un attaquant de petite taille comme Lehkonen, mais très rapide, très dynamique.

Enfin, Zachary Fucale, 19 ans lui aussi, un choix de deuxième ronde en 2012, sera l'un des deux gardiens du Canada même s'il connaît une saison plus difficile à Halifax cette année. Son expérience du hockey international a joué en sa faveur.

Un cinquième joueur pourrait s'ajouter puisque le premier choix de l'équipe en 2013, Michael McCarron, lutte pour un poste au sein de l'équipe américaine avec 16 autres attaquants. La dimension nord-américaine des patinoires pourrait jouer en sa faveur. McCarron a 28 points en 20 matchs cette saison à London dans la Ligue junior de l'Ontario, après en avoir obtenu seulement 34 en 66 matchs la saison précédente.

Dommage pour le premier choix des Canadiens en 2014, Nikita Scherbak, boudé par l'équipe russe malgré son talent et ses 33 points en 23 matchs à Everett. On ne lui aurait pas pardonné son exil pour l'Ouest Canadien.