Les Oilers devront s'assurer de ne pas répéter l'histoire de 2003 s'ils échangent le quatrième choix au total.

Le confrère du quotidien Edmonton Journal, Jim Matheson, a rappelé ces derniers jours la gaffe des Oilers cette année-là. Le DG de l'époque, Kevin Lowe, a accepté un choix de deuxième ronde des Devils du New Jersey pour reculer du 17e au 22e rang. Zach Parise était toujours disponible au moment du choix initial des Oilers, mais la direction de l'équipe le trouvait trop petit. Pas les Devils, qui ont profité de l'échange pour le repêcher.

Les Oilers ont opté pour Marc-Antoine Pouliot au 22e rang et ont profité du choix de deuxième ronde des Devils pour mettre la main sur Jean-François Jacques. Les deux Québécois n'ont pas eu la carrière espérée dans la LNH, tandis que Parise est devenu une superstar.

« J'aurais aimé avoir la chance de tout recommencer, a avoué le directeur du recrutement des Oilers en 2003, Kevin Pendergast, aujourd'hui à l'emploi des Sabres de Buffalo. Parise n'avait pas été très bons en séries pour North Dakota. Son coup de patin n'était pas fameux. Il n'était pas très gros et la LNH devenait de plus en plus robuste. Nous aimions beaucoup Jacques. Le DG de Blue Jackets à l'époque, Doug MacLean, avait même applaudi notre choix. Mais des problèmes au dos ont ruiné sa carrière. Pouliot avait réussi à amasser 73 points au sein d'une équipe faible à Rimouski. »

Avant l'offre des Devils, les Oilers avaient tenté un échange avec les Predators de Nashville afin de repêcher au septième rang et choisir le défenseur Ryan Suter. C'eut été une décision plus judicieuse si elle avait fonctionné.

Qu'importe, bouder Zach Parise est une chose. Mais échanger son 17e choix alors que Ryan Getzlaf et Brent Burns sont encore disponibles? Les Oilers croyaient que Getzlaf serait encore libre au 22e rang. "Oui, il était dans l'équation, c'est sûr", a avoué Pendergast. Les Ducks l'ont toutefois choisi au 19e rang.

Quand Edmonton a choisi Pouliot, Mike Richards, Corey Perry, Ryan Kesler, Loui Eriksson, Shea Weber et Patrice Bergeron étaient encore disponibles. En deuxième ronde, les Oilers ont choisi Colin McDonald et Jacques.

Gaspiller ainsi trois choix dans les deux premières rondes d'un repêchage aussi riche a fait très mal à long terme aux Oilers. Ça n'allait pas être leur dernière bourdes...

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