La kayakiste québécoise Émilie Fournel a pris le sixième rang de sa demi-finale de K-1 500 m, mardi, aux Jeux olympiques de Londres. La Dorvalloise devait terminer parmi les deux premières de sa course pour se qualifier pour la finale A, mais elle sera toutefois de la finale B, qui sera disputée jeudi.

« Je suis un peu déçue, mais c'est la vie. C'est ça la game, et j'ai décidé d'y jouer, d'y croire et de tout mettre sur la ligne. J'y ai cru avant, pendant et j'ai pagayé fort jusqu'au bout », a raconté Fournel.

Quatrième à mi-parcours, la kayakiste a reculé de deux rangs dans le dernier 250 mètres. En action dans le couloir numéro un, elle a remis un chrono de 1 min 54,120 s pour terminer à 2,834 secondes de la Sud-Africaine Bridgitte Hartley, qui a remporté la course en 1 min 51,286 s.

« Je ne suis pas le genre de fille à me donner des excuses, mais mon couloir n'était pas le plus avantageux. Je n'y ai pas pensé en début de course, mais lorsque la fatigue embarque, c'est un peu plus difficile à gérer et de garder des coups de pagaie techniquement parfaits. Alors oui, peut-être que mon temps aurait été un peu meilleur si j'avais été de l'autre côté. Assez pour faire la finale? Je ne pense pas, mais au moins, j'aurais été beaucoup plus proche. »

Émilie Fournel concède que le niveau des kayakistes en action aux Jeux olympiques est très relevé. « Je pourrai partir la tête haute même si le résultat n'est pas celui voulu. J'ai suivi le plan de course, mais ça n'a pas fonctionné. »

Plus tôt dans la journée, la kayakiste de 25 ans avait terminé cinquième de sa vague de qualifications.

La finale A de K-1 500 m regroupera les huit meilleures embarcations des demi-finales. Émilie Fournel, qui a fini deux fois septième à cette distance en Coupe du monde cette saison, pourra donc terminer au mieux en neuvième place.

La Québécoise sera également en action au K-1 200 m plus tard cette semaine. Les vagues de qualifications et les demi-finales seront disputées vendredi.  « Je vais me concentrer sur la finale B avant de me transformer en sprinteuse pour le 200 m. Mes départs sont meilleurs de jour en jour et je me sens très agressive dans les blocs de départ alors je crois être en mesure de me surprendre! Après tout, j'ai des gènes de Fournel! »

Entre temps, son frère Hugues Fournel participera mercredi à la finale B du K2-1000 m aux côtés de Ryan Cochrane.