La flamme olympique a été allumée sans problème, mercredi, à l'occasion de la dernière répétition générale tenue sous le soleil et un ciel bleu à l'endroit où ont eu lieu les Jeux de l'Antiquité.

Debout devant le Temple de Héra, construit il y a 2600 ans, une comédienne habillée en prêtresse a utilisé un miroir concave pour concentrer les rayons du soleil et allumer une torche.

Cette flamme sera utilisée si le ciel devait être trop nuageux, jeudi, à l'occasion de la cérémonie officielle. C'est là quelque chose qui n'est arrivé qu'une fois de mémoire d'homme en vue des Jeux d'été - en 2000, avant les JO de Sydney -, mais les nuages ont affecté trois des quatre dernières cérémonies pour les Jeux d'hiver.

La répétition s'est déroulée en présence d'un très petit nombre d'invités spéciaux et devant des centaines de touristes qui se trouvaient sur le site archéologique. L'accès au temple fera l'objet d'une sécurité étanche lors de la cérémonie officielle de jeudi.

Les deux premiers porteurs de la flamme sont nés en Grande-Bretagne, étant fils de pères grecs et de mères britanniques. Spyros Gianniotis, un nageur de 32 ans né à Liverpool qui en sera à ses quatrièmes JO, remettra la flamme à Alex Loukos, un homme de 19 ans né dans le quartier de Newham, là où le Parc olympique des Jeux de Londres se trouve.

Après un parcours de 2900 km à travers la Grèce réalisé à l'aide de 490 porteurs, la flamme sera remise le 17 mai aux organisateurs des JO de Londres au stade Panathenian à Athènes, là où ont eu lieu les premiers Jeux modernes en 1896. Contrairement aux deux dernières présentations des Jeux d'été, alors que le relais s'était déplacé un peu partout dans le monde, la flamme ne quittera ensuite la Grande-Bretagne qu'à une reprise, afin de passer par Dublin le 6 juin.

Les Jeux olympiques de Londres se dérouleront du 27 juillet au 12 août.