Déjà irrité par le fait d'avoir suivi les deux derniers matchs du haut de la galerie de presse, P.K. Subban a balayé du revers de la main toute responsabilité quant au fait qu'il jouissait de la protection d'un garde de sécurité samedi au Centre Bell.

«Je n'ai pas besoin d'un garde du corps et ce n'est certainement pas moi qui ai placé cette demande», a scandé le jeune défenseur aux journalistes qui l'entouraient.

Si P.K. Subban n'a pas fait cette demande, d'où est venue la directive?

«Il n'y a jamais eu de directive, que ce soit de la part de notre service des relations avec les médias ou de la haute direction de l'équipe», assurait encore hier le vice-président aux relations publiques Donald Beauchamp.

S'il est vrai que le Tricolore n'a émis aucune directive, il appert qu'un employé a décidé de prendre une initiative personnelle en affectant un garde à la «protection» de Subban contre les journalistes. Vertement réprimandé pour cette initiative qui a fait bien mal paraître le Canadien, cet employé a, cela dit, simplement pris une décision allant de pair avec la politique de l'organisation. Une politique mise de l'avant depuis l'entrée en scène de Bob Gainey et respectée en tous points par Pierre Gauthier qui limite au strict minimum les communications entre les joueurs, entraîneurs et membres de la direction des journalistes.

Concours de circonstances illustrant cette politique, le Canadien a procédé, au cours des derniers jours, à l'installation de verre givré à l'entrée du vestiaire au centre d'entraînement de Brossard afin qu'il soit dorénavant impossible de voir ce qui se déroule à l'intérieur du gymnase qui lui est adjacent.