Le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, a rejeté l'appel des Huskies de Rouyn-Noranda en ce qui concerne la suspension imposée à Patrice Cormier.

Sa décision a été annoncée vendredi dans un communiqué où il dit clairement qu'il ne croit pas que la sanction imposée à Cormier le 25 janvier était trop sévère.

Cormier a blessé le défenseur Mikaël Tam, des Remparts de Québec, en lui assénant un violent coup de coude à la tête lors d'un match disputé le 17 janvier.

Cormier a été suspendu pour le reste de la saison régulière et les séries éliminatoires par le préfet de discipline de la LHJMQ, Raymond Bolduc.

Lors de l'audience qui a eu lieu le 11 février, Courteau a, entre autres, entendu les explications et les réponses du préfet de discipline aux questions du procureur des Huskies.

Le commissaire de la LHJMQ a aussi entendu les témoignages du directeur général et entraîneur des Huskies, André Tourigny, en plus de parler à Cormier.

«Je suis d'avis que le geste de Patrice Cormier doit être considéré comme un geste très violent susceptible d'infliger de sévères blessures au joueur qui en est victime, affirme Courteau dans un communiqué. La sanction du préfet de discipline s'inscrit dans le sens des décisions prises par le bureau des gouverneurs à l'automne 2008 concernant l'élimination de la violence gratuite.

«De plus, ajoute-t-il, elle correspond au besoin d'établir de nouveaux standards disciplinaires sévères en cette matière de manière à dissuader tout joueur de poser de tels gestes.»

Les Huskies pourraient maintenant, s'ils le désirent, se prévaloir d'une procédure d'appel de dernière instance auprès d'un arbitre indépendant, tel que le stipule la constitution de la LHJMQ.