Tim Thomas et ses coéquipiers des Bruins de Boston se réveilleront à Vancouver, marid matin, où ils n'auront qu'une journée pour apprivoiser le décalage horaire avant de s'élancer en finale de la coupe Stanley face aux Canucks de Vancouver. Après un congé de deux jours décrété par Claude Julien après l'élimination du Lightning de Tampa Bay en finale de l'Association Est, les Bruins se sont entrainés en matinée lundi avant d'effectuer l'envolée Boston-Vancouver.

«Après 18 matchs de séries éliminatoires et une finale qui a duré sept matchs, ce n'est pas la journée supplémentaire de congé que j'ai accordée aux joueurs les plus sollicités qui minera leur forme physique», a indiqué Julien aux collègues de Boston dont les propos ont été recueillis sur NHL.com.

L'entraînement de lundi s'est déroulé sous une chaleur pesante à Boston. Une chaleur qui a ramolli la patinoire rendant plus ardus les exercices réclamés par l'entraîneur. «Ce n'a pas été de tout repos, c'est vrai, mais nous sommes mieux de nous y faire», a lancé Julien. Il faut dire que si la série se rend à la limite, la coupe sera soulevée le 15 juin...

Bien qu'ils soient champions dans l'Est, qu'ils affichent un même dossier de 12 victoires et six revers et qu'ils aient marqué 58 buts, huit de plus que leurs adversaires en grande finale, les Bruins n'avaient que des éloges à défiler sur le compte des Canucks.

«Ils sont champions de la saison régulière. Ils comptent sur des joueurs de premier plan à toutes les positions et il est clair que nous devrons les respecter au plus haut point et prendre les matchs un à la fois», a laconiquement indiqué le Québécois Patrice Bergeron.

«C'est une équipe talentueuse et rapide qui sait profiter des moindres écarts de conduite avec l'efficacité de son attaque à cinq», a souligné Claude Julien qui fera appel à une agressivité contrôlée de la part de ses joueurs comme l'a clairement indiqué le vétéran défenseur Dennis Seidenberg.

«Il faudra trouver le moyen de nous imposer physiquement tout en évitant d'être stupides dans la façon de le faire. Cette équipe est certainement l'une des meilleures pour s'échanger la rondelle. Ils ont une façon bien à eux de toujours avoir où les autres se trouvent sur la patinoire et à les rejoindre avec des passes pas toujours évidentes. Ils sont des champions du «give and go» et nous devrons être aux aguets», a insisté le défenseur allemand qui domine son équipe depuis le début des séries avec une utilisation moyenne de 28:22, soit une moyenne de cinq secondes supérieure à celle de son capitaine et partenaire de jeu Zdeno Chara.