(Columbus) C’est un Alexandre Texier plutôt détendu qui a rencontré La Presse dans un corridor du Nationwide Arena, après la victoire des Blue Jackets de Columbus, lundi.

Le Français revient de loin, lui qui a passé la saison 2022-2023 à Zurich à la suite d’une recommandation du programme d’abus de substances et de santé comportementale de la LNH et de l’Association des joueurs. Le besoin de se rapprocher de sa famille, après la mort de deux proches, était au cœur de la décision, selon nos informations.

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Le choix de deuxième tour des Jackets en 2017 préfère encore ne pas entrer dans les détails, mais il ne craint pas d’admettre que le plaisir de jouer l’avait quitté lors de ses derniers mois à Columbus avant qu’il rentre en Europe.

« Je l’avais perdu un peu et c’est pourquoi j’essaie de me concentrer là-dessus. J’aime le hockey, c’est ma passion, et il faut toujours garder un petit moment de plaisir. Depuis que je suis revenu, je l’ai et je ne l’ai pas perdu malgré les hauts et les bas de l’équipe. J’ai réalisé beaucoup de choses quand je suis rentré en Europe. »

Même si on a des problèmes, il faut réaliser qu’on est chanceux, il faut sourire malgré ce qui se passe, et profiter de chaque moment.

Alexandre Texier

En 21 matchs, Texier a inscrit 7 points (4 buts, 3 aides). « Il est plus dynamique offensivement, estime l’entraîneur-chef Pascal Vincent. Et il joue un gros rôle dans notre désavantage numérique, qui est deuxième dans la LNH. »

Texier joue en effet 2 min 14 s en moyenne avec un homme en moins, le deuxième total au sein de l’équipe derrière Sean Kuraly.

« Mes attentes, c’était de me faire plaisir, de réaliser la chance que j’ai de jouer ici, ajoute-t-il. Je n’ai pas vraiment eu de moments de doute. Je suis arrivé deux semaines avant tout le monde. J’ai pris mes marques, pendant le camp aussi et ensuite, ça s’est fait naturellement.

« Il y aura des hauts et des bas, mais je me sens bien physiquement et mentalement. Le groupe est bien aussi. En dehors de la glace, quoi qu’il arrive, malgré les défaites, on le vit bien. Je garde le sourire et je suis content de venir à l’aréna le matin avec les gars. »