C’est maintenant confirmé : Samuel Montembeault représentera le Canada au Championnat du monde, le mois prochain.

On avait appris, jeudi, qu’une invitation lui avait été lancée, mais des éléments devaient encore être précisés. C’est désormais officiel.

« Ça va être une belle expérience ! », s’est exclamé le gardien, vendredi, journée de bilan de fin de saison du Tricolore.

Ce sera ma première fois avec l’équipe canadienne. J’ai déjà participé au Championnat mondial junior [en 2016], mais comme troisième gardien. Là, ça va être le fun ! ».

Samuel Montembeault

Montembeault s’est démarqué de deux manières, au cours des derniers mois. D’une part, il a connu une bonne campagne sur le plan personnel, et ce, alors que son équipe était coincée dans les bas-fonds du classement. D’autre part, il est demeuré en santé pendant toute la durée du calendrier, un exploit qu’il partage seulement avec Nick Suzuki.

« Quand Kent [Hughes] m’a appelé pour me demander si j’étais intéressé [pour le Mondial], c’est une des premières questions qu’il m’a posées : savoir si j’étais en santé », a raconté le Québécois. Cela donne une bonne idée d’à quel point cette équipe a été éclopée…

Chez le Tricolore, on sait déjà que Martin St-Louis a décliné une offre de faire partie du personnel d’entraîneurs de la formation canadienne. Séparé de sa famille pendant toute la saison de la LNH, il souhaitait rentrer chez lui au Connecticut.

Nick Suzuki a révélé vendredi qu’il n’avait pas l’intention de se joindre à l’équipe canadienne. Mike Matheson a dit avoir été approché, mais qu’il désire encore réfléchir avant de fournir sa réponse. Joel Armia et Jesse Ylönen (Finlande), Jordan Harris et Sean Farrell (États-Unis) apparaissent comme les principaux candidats susceptibles de recevoir un appel de leur équipe nationale respective.

Confiance

Samuel Montembeault estime avoir « progressé » cette saison, confirmant le constat général qui a été fait à son endroit.

Ses statistiques globales ne sont pas rayonnantes, mais ses performances à cinq contre cinq décrivent plutôt un gardien qui, en étant bombardé de toutes parts, a gardé la tête hors de l’eau d’octobre à avril.

« J’ai travaillé fort avec Éric [Raymond, entraîneur des gardiens], on a une belle relation. On a beaucoup parlé de constance, et j’ai fait beaucoup mieux. » Il dit notamment aborder les matchs avec plus de « confiance » que par le passé.

Après avoir disputé une quarantaine de rencontres au cours de chacune des deux dernières saisons, il s’estime prêt à augmenter sa charge de travail. Il a déjà franchi le seuil des 50 dans la LHJMQ, a-t-il rappelé, précisant néanmoins que le défi est différent chez les professionnels.

Il consacrera son été à s’« améliorer physiquement et mentalement ». Ainsi, « l’an prochain, si la charge est plus élevée, je serai prêt », assure-t-il.