Le nouvel attaquant des Canucks de Vancouver Anthony Beauvillier n’est nullement intimidé par le changement.

Les Canucks ont couronné un mois particulièrement tumultueux en procédant à une mégatransaction lundi, lorsqu’ils ont échangé leur capitaine Bo Horvat aux Islanders de New York en retour de Beauvillier, de l’espoir Aatu Raty et d’un choix protégé de premier tour lors de la prochaine séance de repêchage de la LNH.

Cette décision a été prise huit jours après le congédiement de l’entraîneur-chef Bruce Boudreau, qui a été remplacé par Rick Tocchet.

L’arrivée de nouveaux visages — tant sur la patinoire que derrière le banc — sera une bouffée d’air frais, a dit Beauvillier.

« Honnêtement, le timing est idéal, a-t-il confié aux journalistes en visioconférence mardi. C’est excitant de pouvoir recommencer à zéro, dans un nouvel environnement. »

Beauvillier, un attaquant âgé de 25 ans originaire de Sorel-Tracy, pourrait certes en bénéficier.

Le hockeyeur de cinq pieds 11 pouces et 180 livres, qui fut sélectionné 28e par les Islanders lors du repêchage de la LNH en 2015, a passé l’ensemble de sa carrière à Long Island, y récoltant 102 buts et 107 mentions d’assistance en 457 matchs de saison régulière.

Il a cependant éprouvé des ennuis en attaque cette saison, avec une maigre récolte de neuf buts et 11 passes en 49 parties.

« J’ai l’impression que j’ai connu un début (de carrière) canon et que les choses se sont calmées ces dernières années, a mentionné Beauvillier. J’ai l’impression que mes statistiques ne reflètent pas nécessairement la façon dont je joue jusqu’ici cette saison. J’ai obtenu de nombreuses opportunités (de marquer), mais je n’en ai pas profité. »

Le directeur général des Canucks, Patrik Allvin, a admis qu’il avait à l’œil Beauvillier depuis l’époque où il faisait partie de la direction des Penguins de Pittsburgh.

« Il a été constant avec les Islanders de New York ces dernières saisons, a dit Allvin. J’aime son souci du détail, sa résilience, son maniement de la rondelle. Je crois qu’il va cadrer parfaitement avec notre top-6 en attaque, sur le flanc gauche. »

Beauvillier a cependant reconnu qu’il a quitté Long Island avec un sentiment « doux-amer ».

Son ami et coéquipier chez les Islanders, Matthew Barzal, qui est originaire de Coquitlam, en banlieue de Vancouver, a tenté de le rassurer sur son nouvel environnement.

« J’ai ri lorsqu’il m’a texté pour me dire que je pourrais probablement dormir dans son lit chez ses parents, a relaté Beauvillier. Ç’a été toute une aventure avec lui, et il restera fort probablement l’un de mes meilleurs amis pour le reste de ma vie. »