Jonathan Huberdeau connaît une saison extraordinaire, et figure au deuxième rang des pointeurs du circuit avec 115 points. Il s’agit de la meilleure récolte pour un joueur québécois depuis Mario Lemieux lors de la campagne 1995-1996. La Presse a eu accès à sa garde rapprochée pour tenter de comprendre ce qui est à la base de son succès et pour retracer son parcours depuis ses débuts dans le monde du hockey, à Saint-Jérôme.

Sa véritable richesse

Au-delà du talent et des habiletés hors norme dont dispose Jonathan Huberdeau, toutes les personnes qui l’ont côtoyé depuis ses débuts dans le hockey s’entendent pour dire que c’est sa famille qui a été l’élément central de sa réussite. Comme quoi des racines solides sont essentielles pour qu’un arbre puisse grandir et s’élever au-dessus la mêlée.

La maison du clan Huberdeau, à Saint-Jérôme, est un lieu où il fait bon vivre. Le genre de maison où on demande à l’invité s’il veut quelque chose à boire alors qu’il a encore un pied à l’extérieur du cadre de porte.

Plus loin dans la cuisine, des rires. Le genre de maison où il y a plus de chaises que d’invités, au cas où.

Dans le salon, des chandails du célèbre numéro 11 des Panthers de la Floride. En arrière-plan, un match du Canadien à la télévision.

Ils y étaient tous. Ses parents Alain et Josée. Son frère aîné Sébastien et sa conjointe. Sa sœur cadette Josiane et son copain. Tous autour de la table de la cuisine, pour parler de Jonathan, en famille.

PHOTO FOURNIE PAR LA FAMILLE DE JONATHAN HUBERDEAU

La famille de Jonathan Huberdeau : sa sœur Josiane, ses parents Alain et Josée et son frère Sébastien

Néanmoins, les Huberdeau n’ont jamais mis Jonathan sur un piédestal. Les trois enfants ont été chéris, aimés et encouragés de manière égale. L’enfant prodige n’a jamais été un enfant-roi.

« On a tout donné à chacun de nos enfants. Lui, il a été chanceux, il a eu le talent, le physique et le sens du jeu. Il a tout eu », a expliqué son père Alain, avant de se faire interrompre par Sébastien : « Pourquoi tu ne m’en as pas donné plus ? », a-t-il lancé à la blague, en regardant vers le ciel, lui qui a aussi joué du hockey de haut niveau.

« Tu es chanceux, moi, je n’ai rien eu du tout ! », a aussitôt lancé sa sœur Josiane en riant.

« Toi, au moins, tu chantes l’hymne national ! Moi, je peux juste applaudir dans les gradins et dire bravo », a répliqué l’aîné, provoquant un éclat de rire autour de la table.

C’est comme ça chez les Huberdeau. Tout se fait dans le plaisir, depuis toujours.

Ç’a été le cas aussi au hockey et c’était primordial pour la famille.

On n’est jamais allés les voir jouer en n’ayant pas de plaisir, sinon, on n’y serait pas allés. Pour nous, c’était ça, la condition. Les week-ends, quand on y allait en famille, on avait toujours du fun. On ne faisait pas juste aller à l’aréna et revenir chez nous, on organisait toujours quelque chose autour, comme un souper en gang.

Alain Huberdeau, père de Jonathan

Le hockey n’a jamais été une tâche pour la famille Huberdeau. C’était encore moins une obligation de se rendre le plus loin possible. Sébastien rappelle que son frère et lui n’allaient pas dans les camps d’entraînement des catégories AA, parce que c’était l’été et que les deux frères préféraient rester au chalet, à faire du motocross et du plein air.

Dans les traces de son frère

Comme la plupart des petits frères, Jonathan a toujours voulu imiter Sébastien.

« On a inscrit Seb à 5 ans, puis après Jonathan voulait jouer lui aussi, mais ce n’était pas avant l’âge de 5 ans. Donc à 4 ans, il a fait du patin de vitesse, parce qu’il ne pouvait pas faire de hockey », a raconté sa mère Josée.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE JONATHAN HUBERDEAU

Jonathan Huberdeau avec son frère aîné Sébastien

Sébastien emmenait son petit frère partout avec lui. Heureusement, il n’était pas un fardeau à traîner. Il n’était pas le petit frère fatigant, au contraire. « On jouait souvent au hockey avec des amis et il était assez bon pour jouer avec nous. Il était trois ans plus jeune, mais il était meilleur que tous mes amis. Ce n’était pas gênant d’emmener mon frère, c’était gênant pour eux », se rappelle-t-il avec le sourire.

D’ailleurs, les parents ne se gênent pas pour dire que si leur cadet connaît du succès dans la Ligue nationale de hockey, c’est grâce à son frère aîné.

C’est toi qui as tout montré à ton frère quand il était petit. Ils ont tellement joué au hockey. Dans le sous-sol, c’était juste ça. À la patinoire. Ils jouaient au hockey partout.

Josée Huberdeau, mère de Jonathan

« S’il a réussi, c’est grâce à son frère, ça, c’est certain. Il ne serait pas rendu là sans lui, je l’ai toujours dit et je le dirai tout le temps », a renchéri le paternel.

Lentement, mais sûrement

Même s’il s’est démarqué au niveau midget AAA, ce n’est pas avant sa première année chez les Sea Dogs de Saint-Jean, dans la LHJMQ, que la famille a vu un réel potentiel chez Huberdeau. « Avant ça, il n’était pas si fort que ça », a déclaré son père spontanément pour déclencher une vague de rires. Leur fils n’a jamais été le plus gros, le plus rapide, ni le plus spectaculaire.

Toutefois, c’est grâce à sa ténacité, à sa force mentale, à son sens du hockey et à son travail dans le gymnase qu’il est parvenu à devenir l’un des meilleurs joueurs de hockey au monde et à se battre pour le titre de meilleur pointeur de la LNH avec Connor McDavid.

« On pensait qu’il pourrait être quand même assez bon cette année, mais on ne pensait pas qu’il serait aussi dominant que ça », a lancé son père.

Sébastien est le statisticien officiel de la famille. Il suit chaque match et il tient tout le monde à jour du rendement de Jonathan dans la lutte au meilleur pointeur. « Je texte souvent mon frère et on fait des blagues. Je lui dis : “Tu es proche, là, va chercher McDavid” ! »

Selon ses proches, l’ailier des Panthers est rendu à maturité physiquement et c’est pourquoi, à 28 ans, il connaît la meilleure saison de sa carrière. « Sa vision, il l’a toujours eue, mais la seconde qu’il perdait parce qu’il se faisait tasser, maintenant il est capable de se démarquer et de se séparer des gars. Le jeu qu’il ne pouvait pas faire avant, il est capable de le faire », précise son frère.

La plus grande fierté

Jonathan Huberdeau est l’un des rares athlètes professionnels qui font l’unanimité. Les partisans, les joueurs, son entourage et les médias n’ont toujours eu que du bien à dire à son égard.

Dans les conversations, les qualificatifs « humble », « simple », « terre à terre » et « bien élevé » reviennent abondamment pour décrire Huberdeau.

Un cadeau pour la famille, qui est fière de constater qu’il marque positivement chaque personne qu’il rencontre et qu’il est capable de s’illustrer par ses qualités à l’extérieur de la patinoire.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE JONATHAN HUBERDEAU

Jonathan Huberdeau (à droite) en compagnie des membres de sa famille

Au fil des discussions que La Presse a eues avec des gens qui l’ont côtoyé, tout le monde a souligné le fait que derrière le succès de Jonathan Huberdeau, sa famille et l’éducation qu’il avait reçue avaient été essentielles. Son père Alain a été touché par cette reconnaissance. « On est contents, parce que dans le fond, je dis tout le temps que ce que tu peux laisser à tes enfants, ce sont de bonnes valeurs », a-t-il dit en regardant sa conjointe, de l’autre côté de la table. « Ç’a toujours été important pour nous de faire les bonnes choses, de toujours donner notre maximum. […] Quand on fait quelque chose, on le fait jusqu’au bout. On est heureux d’entendre ça. »

Sébastien ajoute que même s’il est un joueur étoile dans la LNH, son petit frère est resté très simple, malgré tout, et il en est fier.

Même s’il est millionnaire et qu’il est une vedette, tout le monde me dit que ça ne paraît pas que notre frère est riche quand il sort avec nous. Il parle et jase avec tout le monde, il commande sa bière comme tout le monde. Tu ne peux pas savoir qu’il est ultrariche si tu ne le connais pas. L’été, il revient et il a gardé les mêmes amis et ç’a toujours été ça.

Sébastien Huberdeau, frère aîné de Jonathan

Sa sœur ajoute que « c’est aussi le fait qu’on sait qu’il ne fait pas ça pour être reconnu, ce n’est pas ça qu’il recherche ».

Ultimement, même s’il ne gagne pas le championnat des compteurs cette année, Jonathan Huberdeau aura gagné le respect d’énormément de personnes par sa bonté et sa simplicité. Malgré les honneurs individuels, c’est ce que les gens retiennent davantage. C’est l’essentiel.

Il suffit de quelques minutes dans le repaire familial pour comprendre que ses racines sont bien ancrées.

Jonathan Huberdeau vient d’une famille où il fait bon vivre. D’une famille qui ne se prend pas la tête et qui veut le meilleur pour tout le monde.

Le genre de famille qui continue la conversation dans l’entrée après l’avant-dernier « au revoir ».

Le genre de famille qui a élevé le meilleur pointeur québécois depuis Mario Lemieux.

PHOTO FOURNIE PAR ALEXANDRE BEAUREGARD

Jonathan Huberdeau (à droite) avec son ancien coéquipier des Sea Dogs de Saint-Jean Alexandre Beauregard

Un joueur d’exception, un garçon de valeurs

Jonathan Huberdeau n’a laissé personne indifférent depuis sa tendre enfance. Il a gravi les échelons avec succès dans le monde du hockey, mais plus important encore, il a laissé une bonne impression à chaque personne qu’il a rencontrée sur son passage.

Patrick Gagnon
Entraîneur à l’école secondaire et au niveau bantam BB

Patrick Gagnon a d’abord été l’entraîneur de Jonathan Huberdeau lorsque ce dernier était athlète-élève à l’école secondaire Cap-Jeunesse, à Saint-Jérôme. Il l’a dirigé de la première à la troisième secondaire. Ensuite, il a été son entraîneur chez les Lions de Saint-Jérôme dans le bantam BB. Les deux sont aujourd’hui de proches amis.

M. Gagnon décrit Huberdeau comme étant un adolescent apprécié de tous, respectueux, poli, réservé et bon à l’école. Sur la patinoire comme dans la vie, il pense que sa plus grande qualité est de prendre soin des autres et de les rendre meilleurs.

Quand j’étais son entraîneur, il me disait : “Ça ne me dérange pas, fais-moi jouer avec les gars avec qui les autres ne veulent pas jouer, je vais m’en occuper.” C’était un joueur comme ça. Toujours prêt à aider et à s’impliquer.

Patrick Gagnon, ancien entraîneur de Jonathan Huberdeau

Ce qui le rend le plus fier aujourd’hui, c’est de voir que Jonathan Huberdeau est resté le même et que son cercle rapproché est encore composé de ses plus vieux amis. Ceux qu’il a connus avant d’être l’un des meilleurs joueurs de hockey au monde. À son avis, cette simplicité s’explique par les valeurs que sa famille lui a inculquées. « Il vient d’une bonne famille. Ce sont des gens qui ont travaillé fort pour avoir ce qu’ils ont et qui prennent soin de rappeler à Jo que le succès est éphémère. Tous les membres de sa famille ont un bon fond. »

Malgré le succès, Huberdeau est tout de même d’une simplicité déconcertante, mais non pas surprenante. « Même s’il gagne plusieurs millions de dollars par année, il n’a pas de problème à manger des hot-dogs ou un restant de spaghetti pour souper. Oui, on va jouer sur de beaux parcours de golf, mais de temps en temps, on va jouer sur des petits terrains dans les Laurentides et on est très heureux. »

Dave Thériault
Entraîneur chez les Vikings de Saint-Eustache

Huberdeau a joué chez les Vikings de Saint-Eustache avant de faire le saut dans la LHJMQ et c’est Dave Thériault qui a eu la chance de le diriger. Dès le départ, il connaissait le clan Huberdeau, parce que son frère aîné, Sébastien, avait aussi porté les couleurs des Vikings en 2006 et en 2007.

Même si son physique n’était pas le plus développé, le joueur de 15 ans s’est rapidement établi comme l’un des meilleurs joueurs de l’équipe. « Nos vétérans repêchés dans la LHJMQ venaient me voir pour me demander de jouer avec lui », souligne M. Thériault.

Ce qui se dégageait davantage de Jo, et qui le caractérise toujours, est le plaisir incommensurable qu’il a à jouer au hockey. Toutefois, il pense aussi que le milieu dans lequel il a été élevé a grandement favorisé sa réussite.

Je ne me gêne pas de le dire, au-delà de son talent indéniable, c’est beaucoup sa famille qui explique son succès. Ses parents sont des gens simples, humbles, terre à terre et reconnaissants. Jonathan est comme ça.

Dave Thériault, ancien entraîneur de Jonathan Huberdeau

Pour expliquer ce qu’il entend par là, M. Thériault a rappelé une expérience que la famille Huberdeau lui a fait vivre. Au repêchage de la LNH de 2011, au Minnesota, M. Thériault et le propriétaire des Vikings voulaient assister à l’encan, parce que c’était la première fois qu’un ancien joueur de l’équipe allait être repêché au premier tour.

« Jonathan l’a su et il nous a invités avec sa famille. On a été dans la loge des Panthers après, on a pris des photos, ç’a été un super beau moment. Comme entraîneur, on n’a pas souvent de tapes dans le dos, mais ça, c’en a été une belle ! »

Alexandre Beauregard
coéquipier chez les Sea Dogs de Saint-Jean

Alexandre Beauregard est un ami de longue date du frère aîné de Jonathan Huberdeau et il a eu la chance de jouer à ses côtés lorsque les Sea Dogs de Saint-Jean ont gagné la Coupe Memorial en 2011. Huberdeau avait connu la meilleure saison de sa carrière junior avec 105 points en 67 matchs. Malgré tout, il n’a jamais été influencé par la pression extérieure : « Jo était notre meilleur joueur et avant les matchs, on allait juste jouer au ballon, on riait, on faisait des niaiseries. Ça n’a jamais été un travail ou une corvée pour lui. Il n’a jamais eu la grosse routine, il ne s’est jamais pris trop au sérieux. »

PHOTO FOURNIE PAR ALEXANDRE BEAUREGARD

Alexandre Beauregard et Jonathan Huberdeau ont remporté la Coupe Memorial avec les Sea Dogs en 2011.

Cependant, pour Beauregard, Huberdeau n’était pas seulement le meilleur joueur de la LHJMQ. Il était plutôt l’ancienne mascotte de son équipe atome.

J’ai commencé à jouer avec Seb dans le novice et l’année après, dans l’atome, quand Jo avait environ 5 ans, il était la mascotte de l’équipe. Il était là pendant l’échauffement et on faisait un cri d’équipe avec lui.

Alexandre Beauregard, ancien coéquipier de Jonathan Huberdeau

Les deux sont encore aujourd’hui de très proches amis, ils s’entraînent ensemble l’été. C’est pourquoi Beauregard ne se gêne pas pour affirmer qu’il trouve dommage que son camarade soit encore autant sous-estimé. Huberdeau l’a invité avec d’autres amis au match des Étoiles à Vegas en février et la bande avait été stupéfaite de constater que leur ami n’était sur aucune affiche promotionnelle aux côtés des plus grandes vedettes de la ligue, même si à ce moment, il était le meilleur pointeur du circuit.

« Honnêtement, ça me fâche plus que Jo lui-même. […] On trouvait que ça n’avait aucun sens qu’il ne soit pas là, c’est fâchant. Mais là, au moins, on commence à en parler, mais il n’est vraiment pas reconnu à sa juste valeur. »

PHOTO JIM RASSOL, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Jonathan Huberdeau

L’étoile du Nord

Il n’a pas été difficile de convaincre Marc Bourcier de parler de Jonathan Huberdeau. Maire de Saint-Jérôme depuis l’automne dernier, il a très bien connu Jonathan et sa famille.

L’admiration qu’il porte à Huberdeau est sans borne et il ne se gêne pas pour affirmer que le joueur des Panthers est un exemple à suivre. Sans doute l’étoile la plus brillante de la constellation jérômienne. Celle qu’il incite tout le monde à suivre.

Avant d’être maire de la capitale des Laurentides, M. Bourcier a été enseignant et entraîneur au hockey mineur. Huberdeau jouait dans la même catégorie que son fils au niveau atome. « Il a toujours été un bon garçon, un vrai gentleman. Il était dur à couvrir, parce qu’il faisait bien paraître toute son équipe. Il faisait des passes à tout le monde. On voyait déjà qu’il avait des yeux tout le tour de la tête. Tout le monde aimait jouer avec lui et ça paraissait », se souvient-il.

La femme de M. Bourcier a aussi très bien connu Huberdeau, puisqu’elle lui a enseigné à l’école primaire, en cinquième année. Le couple se souvient de lui comme d’un élève modèle, travaillant et apprécié de tous.

À l’époque, Huberdeau traînait toujours sur lui un petit livre. Un cahier dans lequel il avait écrit une liste d’objectifs. Le premier en haut de la liste était de jouer dans la LNH. « Dès la cinquième année, il savait où il s’en allait », précise le maire.

À l’image des Jérômiens

M. Bourcier a recroisé Jonathan Huberdeau à plusieurs reprises depuis son départ. Il se présente régulièrement au tournoi de golf destiné à récolter des fonds pour le programme de hockey de l’école secondaire Cap-Jeunesse, où l’athlète de 28 ans a étudié.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier

Il parle avec tout le monde, il reste jusqu’à la fin et il ne se prend pas pour un autre, au contraire. Il représente bien les gens de Saint-Jérôme.

Marc Bourcier, maire de Saint-Jérôme

Le maire ressent une immense fierté de voir où est rendu Jonathan Huberdeau. Ce jeune garçon rempli de promesses qui vient de son patelin et qui est parvenu à réaliser l’objectif numéro un de sa liste de souhaits.

« Chaque fois qu’on voit Jonathan à la télévision, il contribue pour beaucoup à notre fierté d’être jérômiens. On sait de qui on parle. Aussi, tout passe par l’éducation, il a eu de très bons parents. Ce sont des gens extrêmement gentils. Il a su garder ses valeurs à la bonne place, comme le monde de Saint-Jérôme. »

Souligner l’excellence

Quant à savoir si une cérémonie pourrait avoir lieu pour souligner le brio de Huberdeau et son engagement dans la communauté, le maire s’est montré prudent, mais évidemment ouvert. Nommer un lieu en son nom ou créer quelque chose portant son image est dans les projets de la ville de Saint-Jérôme.

« Il faut trouver le bon moment pour le faire, mais je peux confirmer qu’on est là-dessus depuis qu’on est en poste, on attend simplement le moment propice », a-t-il précisé.

M. Bourcier tient à le remercier de faire briller la ville dans toute l’Amérique du Nord et de ne jamais avoir renié ses origines. « C’est sûr qu’on va penser à lui, mais c’est en préparation. »

L’étoile de Jonathan Huberdeau n’est pas près de s’éteindre à Saint-Jérôme et il demeurera une boussole encore longtemps pour tous les jeunes qui veulent à leur tour barrer un élément sur leur liste d’objectifs.