Lorsque Brad Larsen a fait la transition d’ancien joueur à jeune entraîneur et qu’obtenir un poste d’entraîneur dans la LNH est devenu un objectif, il a passé du temps sur un site Web de base de données de hockey à la recherche des parcours de ceux qui l’ont précédé.

Larsen a découvert que bon nombre des entraîneurs les plus performants prenaient leur temps et faisaient preuve de patience.

« Mon approche était : je ne suis pas pressé de devenir entraîneur-chef, et je veux le faire correctement », a dit Larsen.

Après une décennie derrière le banc, dont les sept dernières années comme adjoint à Columbus, Larsen a été présenté comme le nouvel entraîneur-chef des Blue Jackets. Lui et les dirigeants de l’équipe ont convenu que même si des liens existent avec les deux précédents personnels d’entraîneurs, Larsen a mérité l’occasion d’être la nouvelle voix que l’organisation convoite pour redevenir une équipe aspirante.

« Il y a cette endurance patiente qui entre en ligne de compte, a mentionné Larsen lors de sa conférence de presse marquant son entrée en scène à Columbus. Je vais en apprendre plus maintenant. Je vais faire des erreurs — je vous le promets — mais cela fait partie du processus. »

Successeur de John Tortorella

Larsen est rapidement devenu le candidat de choix pour succéder à John Tortorella, qui a décidé de quitter les Blue Jackets à l’expiration de son contrat. Le directeur général Jarmo Kekalainen a affirmé que Larsen a été l’un des premiers candidats interviewés pour le poste et que les autres n’ont pu surpasser la barre fixée par l’entraîneur de 43 ans.

« Je suis très fier de nommer Brad entraîneur-chef parce qu’il l’a mérité, a confié Kekalainen. Ce sera une nouvelle voix pour nous. »

À tout le moins, c’est une perspective originale sur ce collaborateur de Tortorella et Todd Richards depuis 2014. D’autant plus qu’avant, il dirigeait le club-école de l’organisation dans la Ligue américaine, à Springfield. Larsen admet l’apparente contradiction de le présenter comme la voix du renouveau, lui qui vient du sérail de l’équipe. Mais insiste sur le fait qu’il le montrera dans sa façon de diriger son équipe.

Alors que Tortorella était bourru, souvent sec et totalement sans filtre, Larsen a dit qu’il était ferme, mais juste et croyait en la responsabilité et l’honnêteté, tout comme son ancien patron.

« J’ai ma propre personnalité, a soutenu Larsen. Je vais probablement gérer les choses différemment de Tortorella simplement parce que c’est ce que je suis. Pas parce qu’il avait tort et que j’avais raison. »

C’est pourquoi Kekalainen et le président des Blue Jackets, John Davidson, ont choisi Larsen plutôt que des entraîneurs plus expérimentés, dont Rick Tocchet et Gerard Gallant. Après la dernière saison qui a déraillé et au cours de laquelle l’équipe a terminé à la dernière place, le choix d’un entraîneur est une autre étape dans une intersaison cruciale, l’organisation pariant tout sur le fait que Larsen est la meilleure solution.

« Il y a beaucoup de travail devant nous, mais c’est excitant, a avancé Davidson. Nous avons maintenant fait ce choix. Nous pensons que c’est un choix très solide. Les compétences en communication de Brad sont exceptionnelles, son amour pour les Blue Jackets et Columbus est très élevé. Il y a beaucoup de choses très positives. »

Un élément négatif pourrait être l’échange potentiel de la pierre angulaire de la défensive Seth Jones, qui obtiendra l’autonomie sans compensation dans un an et aurait affirmé qu’il ne signerait pas de nouveau avec les Blue Jackets. Larsen ne pourra peut-être pas le faire changer d’avis, mais il prévoit le contacter le plus tôt possible.

« J’ai énormément de respect pour Jonesy : son jeu, lui en tant que personne », a noté Larsen, qui l’a décrit comme un joueur complet. « On verra ce qui arrivera. »