L’Alberta et le Manitoba ne sont pas prêts à imiter le Québec en permettant que des spectateurs puissent assister aux matchs des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

Le premier ministre de l’Alberta Jason Kenney a indiqué que sa province présente actuellement un nombre de cas de COVID-19 bien plus élevé que le Québec, tandis que le ministère de la Santé du Manitoba a dit « qu’il n’y a aucun plan présentement pour accueillir des spectateurs dans l’amphithéâtre ».

Lors d’une séance en direct sur Facebook mardi soir, Kenney a appris que le Québec allait permettre à un nombre limité de partisans d’assister aux rencontres au Centre Bell.

Si le Tricolore et les Maple Leafs de Toronto disputent un match no 6, ce sera au Centre Bell le 29 mai, et environ 2500 spectateurs pourraient y assister.

Kenney a refusé de faire une telle promesse aux partisans des Oilers d’Edmonton.

La formation albertaine croisera le fer avec les Jets de Winnipeg mercredi soir, à Edmonton.

La déclaration du ministère de la Santé du Manitoba a été diffusée mercredi.

L’Ontario, la seule autre province canadienne à compter un club en séries éliminatoires de la Coupe Stanley, n’a pas commenté la décision du Québec. Les matchs éliminatoires qui se déroulent présentement aux États-Unis sont présentés devant un auditoire.

Kenney a rappelé que la moyenne de cas par 100 000 habitants de l’Alberta est trois fois plus élevée que celle du Québec, que celle pour les personnes aux soins intensifs est quatre fois plus élevée, et que le nombre de nouveaux cas depuis sept jours est également quatre fois plus important que dans la Belle province.

« Ils (le Québec) ont été bien pires que nous pendant une bonne partie de la pandémie, mais depuis quelques mois, ils ont adopté des mesures de confinement très strictes, avec un couvre-feu, a évoqué Kenney. Comme c’est le cas actuellement, il est interdit de quitter son domicile à Montréal après 20 h sans courir le risque d’écoper d’une amende.

« C’est à cause de ces mesures draconiennes, mesures qui ne seront jamais adoptées en Alberta, que leur nombre de cas est aussi bas », a-t-il conclu.