1. Ça va mieux à Pittsburgh qu’à Montréal

En ce qui concerne hockey, on s’entend. Dans la vie en général, on ne saurait trop dire, mais sur la patinoire, les Penguins vont pas mal mieux que le Canadien (ce qui n’est pas si difficile, mais bon). Ainsi, l’ancien club de Greg Millen vient de gagner ses quatre derniers matchs, et il a une fiche de 7-2-1 à ses 10 derniers.

La grosse surprise du côté des Penguins se nomme Evan Rodrigues. Cet attaquant de 28 ans est le deuxième marqueur de l’équipe cette saison, avec une récolte de 19 points en 27 rencontres. Il s’agit d’un joueur qui n’a jamais été repêché, et qui avait amorcé sa carrière en silence avec les Sabres de Buffalo en 2015-2016. À ce rythme, il va aisément connaître la meilleure saison de sa carrière, lui qui avait réussi un sommet personnel de 29 points en 74 rencontres avec les Sabres lors de la saison 2018-2019. Rodrigues fait d’ailleurs partie de la première unité en avantage numérique des Penguins.

2. Des blessés aussi chez les Penguins

Bien sûr, la liste des blessés du Canadien est très longue, certes plus longue que celle des Penguins. Mais les Penguins ont tout de même quelques blessés de première importance dans leur infirmerie.

Il y a un certain Evgeni Malkin qui demeure à l’écart du jeu, et qui n’a pas pris part à un seul match cette saison en raison d’une opération à un genou. Malkin s’entraîne avec le club et ne peut subir de mise en échec pour le moment, mais son retour semble pour bientôt, à tout le moins. Bryan Rust est aussi à l’écart du jeu, tout comme un autre attaquant, Jake Guentzel, qui n’a pas joué depuis le 6 décembre. Guentzel demeure le meilleur marqueur de l’équipe depuis le début de la saison, avec 27 points en 24 rencontres.

PHOTO DAN HAMILTON, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

Jake Guentzel

3. Enfin une victoire pour DeSmith !

Pauvre Casey DeSmith. Non seulement il ne joue à peu près jamais, mais souvent, quand c’est lui devant le filet, les Penguins perdent. Enfin, le gardien de 30 ans a mis fin à sa disette lorsqu’il a remporté un premier match cette saison, puis un deuxième, après avoir subi la défaite à ses quatre premiers départs de 2021-2022. DeSmith a pu battre le Kraken de Seattle et les Ducks d’Anaheim tout récemment pour porter sa fiche à 2-3-1 cette saison. On comprend qu’il n’y a aucune controverse des gardiens à Pittsburgh, et que c’est lui qui est très clairement le réserviste ; Tristan Jarry, gardien numéro un des Penguins, a pris part à 21 matchs déjà cette saison.

4. Un avantage en désavantage

Les Penguins ont depuis très longtemps la réputation d’un club explosif en attaque, mais force est de constater qu’ils se débrouillent aussi très bien en jouant avec un joueur en moins. Ainsi, ce sont les Penguins qui ont le meilleur taux de réussite de la LNH en désavantage numérique, avec une moyenne de 92,4 %. Cela est très bien, mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est qu’ils n’ont pas accordé un seul but à court d’un joueur lors de leurs 13 derniers matchs. Il s’agit de la plus longue série à ce chapitre dans l’histoire du club.

5. Une puissance défensive

On insiste : les Penguins ont depuis très longtemps la réputation d’un club explosif en attaque… mais force est de constater qu’ils ne sont pas si mal en défense également. En fait, le club de Pittsburgh arrive au quatrième rang de la LNH pour les buts accordés cette saison, avec 66. En guise de comparaison, le Canadien a accordé 102 buts, ce qui est un sommet de médiocrité dans la ligue. « Je pense qu’il s’agit d’un effort collectif, a noté le gardien Tristan Jarry, lundi, à Pittsburgh. Les gars font un excellent travail en bloquant des tirs, et c’est un aspect du jeu qu’on cherchait à améliorer cette saison. »