Rod Brind’Amour a obtenu une prolongation de contrat de trois ans de la part des Hurricanes de la Caroline, qu’il vient de mener à trois participations d’affilée en séries éliminatoires.

Quelques heures plus tard, Brind’Amour a appris qu’il était le lauréat du trophée Jack-Adams, remis à l’entraîneur par excellence dans la LNH pour la dernière campagne.

Sous sa tutelle, les Hurricanes ont remporté le titre de la section Centrale avant de s’incliner au deuxième tour par le Lightning de Tampa Bay, les champions en titre de la coupe Stanley.

Le contrat de Brind’Amour, âgé de 50 ans, venait à échéance cette saison. Le propriétaire des Hurricanes, Tom Dundon, et lui avaient toutefois publiquement indiqué qu’ils s’attendaient à s’entendre sur une prolongation de contrat.

« Ce n’était simplement qu’une question de temps », a affirmé Brind’Amour, jeudi.

Brind’Amour, qui a gagné la coupe Stanley avec les Hurricanes en 2006 après avoir pris part à la finale de 2002, a ramené l’organisation sur le bon chemin après que l’équipe eut été exclue des séries neuf saisons consécutives.

Après être entré en poste en 2018, Brind’Amour a mené son équipe en séries, où elle a battu les Capitals de Washington, alors champions en titre, en route vers une finale de l’Est. L’an dernier, il a participé aux séries après une victoire en ronde de qualifications dans la bulle torontoise.

C’était la première fois cette saison que l’équipe atteignait les séries trois années d’affilée depuis sa relocalisation d’Hartford, en 1997.

« J’aurais des difficultés à penser à faire ce travail ailleurs parce que cette équipe est une partie de moi, a insisté Brind’Amour. Je suis ici depuis des lunes. Ça en dit davantage sur les personnes avec qui je viens travailler tous les jours. Ce ne serait pas le cas ailleurs. »

Brind’Amour a une fiche de 120-66-20 en trois saisons et de 17-17 en séries. Il a remporté le trophée Jack-Adams pour une première fois en carrière.

Joel Quenneville, des Panthers de la Floride, et Dean Evason, du Wild du Minnesota, étaient les deux autres finalistes au titre d’entraîneur-chef de l’année.