L’interruption des activités dans la LNH à cause de la pandémie du nouveau coronavirus place Tom Fitzgerald et les Devils du New Jersey dans une position précaire.

L’homme âgé de 51 ans attend de savoir si la ligue complétera sa saison, et s’il pourra conserver son emploi.

Fitzgerald est le seul directeur général par intérim dans le circuit Bettman. Il est entré en fonction le 12 janvier à la suite du congédiement de Ray Shero, et sous sa gouverne les Devils ont préservé une fiche de 12-8-5.

Cinq autres dirigeants de la LNH font face à l’inconnu dans la LNH en cette période d’incertitude et de confinement. Ils occupent tous des postes d’entraîneur-chef par intérim dans la ligue : Geoff Ward, des Flames de Calgary, Alain Nasreddine, des Devils, Rick Bowness, des Stars de Dallas, Bob Boughner, des Sharks de San Jose, et Dean Evason, du Wild du Minnesota.

« Mon travail consiste à diriger le département responsable des opérations hockey jusqu’à ce qu’on me dise de ne plus le faire, a déclaré Fitzgerald jeudi lors d’une vidéoconférence. Et c’est tout ce que j’essaie de faire présentement, sans penser à ce qui m’attend, parce que les spéculations peuvent embrouiller l’esprit et empêcher quelqu’un de réfléchir correctement. »

Fitzgerald a mentionné que Nadreddine, qui a permis aux Devils de compiler un dossier de 19-16-8 à la suite du congédiement de John Hynes le 3 décembre, a adopté la même approche. Il se concentre sur son boulot, et ses responsabilités.

Fitzgerald a lancé à la blague que même s’il porte le titre de directeur général par intérim, il se console en se disant que tout le monde dans la LNH se trouve dans la même position présentement.

Fitzgerald discute chaque semaine avec les propriétaires de l’équipe Josh Harris et David Blitzer. Son travail consiste à garder tout le monde sur un pied d’alerte. Il a demandé aux recruteurs de continuer leurs évaluations, et répété aux joueurs et aux entraîneurs d’être prêts pour la relance des activités.

« C’est une belle opportunité de gagner de l’expérience en tant que directeur général, a dit Fitzgerald. Je me sens bien dans ce poste, à cause du boulot que j’ai fait pour venir en aide aux gens au sein de l’organisation. Ça prend beaucoup de personnes pour connaître du succès. Que mon avenir soit ici ou non, l’avenir est ici jusqu’à ce qu’on me dise qu’il ne l’est plus. Et si jamais c’est ce qu’on décide, alors je m’attaquerai à un autre défi. »