Il avait reçu cet honneur la saison dernière, en novembre, à la suite d'un vote des joueurs. Toutefois, il n'avait jamais pu exercer son rôle au sein de l'équipe puisqu'il avait été rappelé par le Canadien quelques jours plus tard.

Cette saison, un flou entourait le rôle de capitaine. Ni l'entraîneur Joël Bouchard ni Byron Froese lui-même n'avaient laissé filtrer quoi que ce soit avant ce matin.

Hier, au sujet du capitaine, Bouchard avait dit ceci: «Quand je vais être prêt, on va y aller, ça va être très simple. Il n'y aura pas de vote, ça va être comme ça et on part vers là. Ça va être notre décision, le groupe d'entraîneurs avec l'organisation du Canadien. On se parle, Marc Bergevin, Scott Mellanby, moi. Je vais proposer quelque chose au groupe. Les gars avec des lettres sur leur chandail, c'est parce que ce sont des bons joueurs. L'option qu'ils soient juste corrects n'est pas bonne. Il faut qu'ils soient des leaders sur la glace et en dehors de la glace et on va les mettre dans la vitrine. On va prendre des joueurs qui vont nous aider à aller où on veut dans l'attitude que l'on veut.»

Kenny Agostino, Michael Chaput, Alexandre Grenier et Michael McCarron agiront comme ses adjoints.

Froese en est à sa huitième saison dans le hockey professionnel, sa deuxième dans l'organisation du Canadien. La saison dernière, il a inscrit 3 buts et 8 aides en 48 matchs avec le Canadien. Avant de ralentir, il avait connu de très bons moments en décembre avec Nicolas Deslauriers et Daniel Carr.

Cette saison, il s'est toutefois retrouvé retranché de la formation bien avant la fin du camp.

Les adjoints

De leur côté, Agostino et Chaput ont été les derniers joueurs retranchés par le Canadien. Ils ont tous les deux exprimé leur intention de jouer un grand rôle avec leurs nouveaux coéquipiers de Laval.

Chaput a joué 135 matchs dans la LNH, dont 9 la saison dernière avec les Canucks de Vancouver. Il a obtenu 17 buts et 25 aides en 55 matchs avec les Comets d'Utica dans la Ligue américaine.

«Je dois venir ici avec la bonne attitude et être prêt à travailler, avait dit Chaput hier. On a une bonne équipe, on peut faire de bonnes choses. Je vais venir ici et travailler aussi fort que je peux. Je suis rendu ici, il faut que ma tête soit ici et que je sois prêt à travailler pour l'équipe.»

Agostino a passé 5 matchs avec les Bruins la saison dernière, mais son parcours dans la Ligue américaine est étincelant. Notamment sa saison 2016-2017 avec les Wolves de Chicago au cours de laquelle il a inscrit 24 buts et 83 points en 65 matchs.

«J'ai pu jouer de grands rôles dans la Ligue américaine depuis un certain temps déjà. J'ai hâte de pouvoir continuer à le faire, à aider les jeunes et à être un leader. Quand j'aurai une occasion de remontrer à la LNH, je vais essayer d'en profiter, c'est sûr.»

Alexandre Grenier, pour sa part, a joué 9 matchs avec les Canucks, mais a passé toute la dernière saison avec les Thunderbirds de Springfield. La Lavallois a inscrit 20 buts et 24 aides en 72 matchs.

Pour McCarron, c'est un cas intéressant. Il est un vétéran de l'organisation, après six camps d'entraînement et sept rappels par le Canadien. Il a très mal accepté son renvoi dans la Ligue américaine la saison dernière, mais s'est présenté cette saison chez le Rocket avec une attitude renouvelée. Joël Bouchard espère que cette nouvelle mentalité se transformera en leadership pour «Big Mac».

«Je n'ai pas mal pris de ne pas être réclamé, a-t-il dit quand on l'a rencontré la semaine dernière, après avoir été ignoré au ballottage. Les équipes sont formées. C'est le hockey. J'ai une meilleure mentalité que l'an dernier. L'an dernier, j'ai été un bébé. Ça n'a aidé personne. La mentalité est complètement différente dans le vestiaire. J'en suis remué. On n'arrive pas ici tout joyeux, on est ici pour travailler. C'est de cette manière que le hockey professionnel doit se vivre.»

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