Depuis samedi, Larry Carrière peut se vanter d'avoir tout fait au hockey. Choix de deuxième ronde des Sabres de Buffalo en 1972, ce Montréalais qui flirte avec la soixantaine a connu une carrière modeste de 367 matchs dans la LNH.

Sympathique, toujours souriant, affable avant qu'il ne se joigne au Canadien - qui lui a ordonné de ne plus parler aux journalistes -, Carrière a visité les tribunes de presse de tous les arénas de la planète hockey à titre de recruteur amateur et professionnel, et aussi comme directeur général adjoint et même comme directeur général par intérim.

Du haut de ces passerelles, il a déniché des jeunes de talent et des vétérans susceptibles d'aider les équipes qui l'embauchaient: les Sabres de Buffalo et les Capitals de Washington avant qu'il ne se joigne au Canadien en juillet 2010.

Samedi, Carrière a amorcé un nouveau volet à sa carrière en devenant l'adjoint de Randy Cunneyworth. Comme l'a convenu Pierre Gauthier qui l'a promu à ce poste, Carrière n'a «aucune expérience» comme coach. Pas même un petit match derrière le banc en relève à un adjoint grippé. C'est l'une des raisons qui l'ont poussé à rester là où il est à l'aise, sur la tribune de la presse, d'où il relaiera ses observations à ses nouveaux collègues.