Plus d'une semaine après avoir eu le feu vert pour s'entraîner avec contact, Sidney Crosby n'a pas encore vraiment absorbé de réels coups.

Cela est en raison de l'horaire chargé des Penguins, et non pas à cause d'inquiétudes sur la préparation de Crosby à recevoir des poussées, des coups d'épaules et des mises en échec contre la baie vitrée.

Avec Pittsburgh disputant un neuvième match en 15 jours, jeudi contre le CH, les entraînements ont été presque toujours limités à des séances tenues les jours de matches. Il n'y a qu'un seul entraînement pendant une journée de congé depuis que les médecins ont dit que Crosby pouvait y participer pleinement, le 13 octobre.

Crosby est resté à Pittsburgh pour les matches à Winnipeg et au Minnesota, plus tôt cette semaine. Il a pu passer plus de temps sur la glace, mais le niveau de contact n'a pas changé.

«Ça va être bien de retrouver des situations où ce n'est pas seulement que vous vous faites frapper, mais vous devez aussi penser et réagir, a dit Crosby. Il y a des limites aux exercices que vous pouvez faire quand vous êtes seul.»

Même lorsqu'il est sur la glace, ses coéquipiers sont réticents à frapper la plus grande vedette de la LNH. Tout cela n'est pas pour dire que Crosby n'a pas fait de réels progrès dans sa récupération d'une commotion cérébrale survenue lors de la première semaine de janvier.

«Cela fait longtemps, mais j'ai fait beaucoup de progrès, a dit Crosby, 24 ans. L'action me manque beaucoup, mais en même temps, je sais que je suis beaucoup plus prêt d'être rétabli que je ne l'étais il y a un mois.»

Le calendrier des Penguins restera aussi lourd pendant plus d'une semaine, avec cinq matches en 10 jours jusqu'au 29 octobre. Une pause de cinq jours avant un match à domicile le 11 novembre, contre Dallas, pourrait toutefois donner la chance à Crosby de s'entraîner avec plus de contacts. Ses coéquipiers aiment voir la façon dont il patine et tire, mais comme l'a dit le défenseur Brooks Orpik l'a dit, les séances d'entraînement ne peuvent pas remplacer les matches.

En dépit des blessures, il reste que les Penguins ont amassé au moins un point dans six matches sur huit, avant celui de jeudi.

«Ce n'est jamais facile d'être limité à un rôle de spectateur, mais c'est agréable de voir votre équipe avoir du succès, a dit Crosby. Nous avons répondu de la bonne façon à l'adversité. Les gars se sont retroussés les manches, et ça, c'est le signe d'un bon club.»