Alain Vigneault et les Canucks de Vancouver vivent des moments difficiles confrontés qu'ils sont à l'élimination après avoir pris les devants 3-0 aux dépens des Blackhawks de Chicago. Est-ce que Claude Julien sympathise avec l'entraîneur-chef qui l'a précédé à la barre du Canadien et aussi des Olympiques de Hull dans la LHJMQ?

«Je ne sais pas si on peut parler de sympathie, mais je comprends certainement ce qui lui arrive. On est passé par là l'an dernier. Ces remontées permettent de réaliser à quel point la confiance et le momentum peuvent changer de camp rapidement. Je ne sais pas si cette tendance s'installera, mais cela prouve à quel point il y a une parité aujourd'hui dans la LNH.»

Sept fois seulement dans l'histoire de la LNH des équipes ont forcé la tenue d'un septième match après avoir perdu les trois premiers. Seuls les Flyers l'an dernier, contre Boston, les Islanders de New York (1975 contre Pittsburgh) et les Maple Leafs (1942 contre Detroit) ont ensuite gagné le septième match.

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Vague victorieuse à Boston

Les amateurs de sports de Boston sont en liesse depuis une semaine. Si l'on ajoute aux trois victoires consécutives des Bruins aux dépens du Canadien, le balayage des Celtics en première ronde aux dépens des Knicks de New York et la récente éclosion des Red Sox après un affreux début de saison, les trois équipes de sport de Boston présentent une fiche combinée de 14-1 depuis huit jours.

«C'est assez impressionnant, a réagi Johnny Boychuk lorsqu'on lui a défilé ces statistiques. Espérons que nous prolongerons cette séquence demain.»

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Statistiques contradictoires...

On peut faire dire bien des choses à des statistiques. On peut même parfois les surprendre en flagrant délit de contradictions. Après avoir perdu les deux premiers matchs de la série, les Bruins se sont retrouvés devant un mur alors qu'on a fait beaucoup état de leur fiche de 0-26 dans le cadre des séries amorcées avec deux échecs consécutifs. Sans compter que 17 de ces éliminations l'ont été aux mains du Canadien.

À la veille du sixième match de la série, les Bruins sont en voie de faire mentir cette statistique. Ils s'appuient même sur une fiche fort positive de 20 victoires et 8 défaites dans les séries marquées par une victoire lors du cinquième match. Les Bruins sont aussi 18-4 dans les séries qu'ils ont menées 3-2. Mais attention: trois de ces défaites ont été encaissées aux mains du Canadien que les Bruins n'ont battu qu'une fois après avoir les devants 3-2.

Comme quoi les statistiques ne disent pas toujours tout, et surtout qu'elles ne disent pas toujours toute la vérité.

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Les hauts et les bas de Michael Ryder

Claude Julien a esquissé un large sourire lorsqu'un journaliste de Boston lui a demandé d'expliquer les fluctuations importantes dans les performances offertes par Michael Ryder.

«Cette question devrait lui être posée bien plus qu'à moi», a lancé Julien.

Après une saison difficile de 18 buts et 41 points seulement, Michael Ryder affiche deux buts et trois points en cinq rencontres face au Canadien. Il est à deux points de son total du printemps dernier (4 buts, 1 passe) en 13 matchs de séries éliminatoires.

«Comme coach, je dois m'assurer que mes joueurs offrent le meilleur rendement possible. Micheal joue bien présentement. C'est tout ce qui compte. J'aime mieux m'assurer qu'il prolonge sa lancée actuelle qu'on tente de comprendre pourquoi ça ne marchait pas avant.»