Le Canadien mène encore la série, mais il y a une mauvaise nouvelle pour eux en provenance des montagnes: la pression a chuté dans le camp des Bruins.

Claude Julien a admis que c'est à domicile que son club étouffait le plus. On le comprend de l'avoir emmené respirer le grand air!

«À Boston, on veut des champions à chaque année et il y a beaucoup de pression sur notre équipe, a indiqué Julien. On croit qu'on a une bonne équipe, mais il ne faut pas prendre cette pression de façon négative.

«Or, dans les deux premiers matchs, les joueurs l'ont senti un peu trop et l'on s'est éloigné de notre style. On s'en est rapproché lundi, mais on peut mieux jouer encore.»

Pourtant, aux yeux du défenseur Andrew Ference, il n'y a pas eu de grande différence entre la victoire des Bruins lundi et leurs deux défaites encaissées auparavant.

«Nos deux premiers matchs n'étaient pas abominables, seulement corrects, a dit Ference. Nous n'avons pas profité de nos chances et le Canadien l'a fait. Lundi, ça a été l'inverse.

«Mais ce n'est pas comme s'il y avait eu un renversement complet ou qu'une équipe dominait l'autre...»

Des fleurs à Bergeron

La série est presque exempte de toute robustesse. C'est que les joueurs ne prennent plus les libertés qu'on leur permettait en saison régulière.

Dans un contexte où ça ne barde pas trop, il ne faut pas se surprendre que Patrice Bergeron tire son épingle du jeu.

Le centre québécois a inscrit deux mentions d'aide, lundi, et a eu droit aux éloges de son entraîneur.

«C'est tellement un bon joueur pour nous, a lancé Julien. Sa première étoile était pleinement méritée, il était le meilleur joueur sur la glace.

«Patrice est concentré, déterminé, et absolument tout ce qu'il fait démontre son professionnalisme. Même si parfois certains noteront qu'il n'a pas marqué depuis un certain temps, il est toujours en train de faire quelque chose qui aide notre équipe.»