Vélo VO2 max, saut en hauteur, mesure du taux de gras...Les joueurs du Canadien se sont soumis à une série d'évaluations physiques et médicales, hier, avant d'entamer la portion hockey de leur camp d'entraînement.

Andrei Markov, qui récupère d'une opération au genou droit, a été épargné de tout ce tralala. Mais c'est à contrecoeur qu'il l'a été.

«J'aimerais bien recommencer à jouer demain, or c'est impossible, a-t-il d'abord convenu. Mais je dois dire que je suis content de la façon dont se déroule ma rééducation. Je sens que mon genou est encore faible, mais il prend un peu plus de force chaque jour.»

Deux sérieuses blessures au genou ainsi qu'une lacération à un tendon de la cheville ont bousillé ses deux dernières saisons. À 31 ans, il ne faut pas chercher plus loin la raison pour laquelle les négociations menant à un nouveau contrat n'ont pas progressé autant qu'on aurait pu l'anticiper il y a quelques mois.

«Il n'y a pas encore eu de discussions, personne ne m'a parlé, mais je ne veux pas me préoccuper de cela, a dit Markov. Tout ce que je veux, c'est avoir du plaisir à jouer, voir ce que l'avenir nous réserve, et surtout rester en santé.

«Ça n'a pas été le cas dans les dernières années.»

La santé prévaut aussi par rapport au titre de capitaine qui lui échappera au profit de Brian Gionta.

«Ce n'est pas ma décision», a d'abord laissé tomber le joueur qui compte le plus d'ancienneté au sein de l'équipe.

«Mais Brian est une très bonne personne et un très bon joueur respecté de ses coéquipiers.»

Sur l'horaire canadien

Markov est déçu de ne pas avoir vu passer l'été, occupé qu'il était à retrouver la forme dans le gymnase. Une tâche à temps plein, du genre sept jours sur sept?

«Maintenant que je suis canadien, je n'ai qu'à travailler cinq jours sur sept!» a-t-il répondu avec humour.

Le défenseur d'origine russe est en effet bien heureux de profiter des bénéfices de sa nouvelle citoyenneté. Il a entre autres été frappé par la facilité avec laquelle il pouvait maintenant entrer aux États-Unis en compagnie des siens.

«C'est une bonne chose pour le futur de ma famille et de mes enfants, a dit Markov. J'ai gardé ma citoyenneté russe, mais j'aime le Canada, je trouve que c'est un pays sécuritaire.»

Hamrlik aussi sur la touche

Roman Hamrlik est le seul autre joueur du Canadien à traîner une blessure. Le vétéran tchèque se serait blessé au genou gauche en entrant en collision avec Jaroslav Spacek lors d'une partie amicale entre coéquipiers, il y a quelques jours à Brossard.

«C'est frustrant, mais j'espère que ce n'est rien de sérieux», a commenté le défenseur de 36 ans, qui refuse d'estimer quelle pourrait être la durée de son absence.

«Je suis dans la ligue depuis longtemps et j'ai souvent été blessé. Et même si l'équipe m'incite à revenir au jeu le plus vite possible, je ne veux pas prendre de chance et revenir avant d'être à 100%.»

Hamrlik aussi sur la touche

Roman Hamrlik est le seul autre joueur du Canadien à traîner une blessure. Le vétéran tchèque se serait blessé au genou gauche en entrant en collision avec Jaroslav Spacek lors d'une partie amicale entre coéquipiers, il y a quelques jours à Brossard.

«C'est frustrant, mais j'espère que ce n'est rien de sérieux», a commenté le défenseur de 36 ans, qui refuse d'estimer quelle pourrait être la durée de son absence.

«Je suis dans la ligue depuis longtemps et j'ai souvent été blessé. Et même si l'équipe t'incite à revenir au jeu le plus vite possible, je ne veux pas prendre de chance et revenir avant d'être à 100%.»

Hamrlik a l'air de collectionner les bobos d'automne.

L'année dernière, il n'avait pas disputé une seule rencontre préparatoire en raison d'une «bonne grippe». Et en 2008, il avait raté une partie du camp à cause d'une blessure à l'aine.

Photo: André Pichette, La Presse

Roman Hamrlik