Evgeni Malkin est méconnaissable chez les Penguins de Pittsburgh. Auteur de 13 buts seulement en 39 matchs avant celui de lundi, le Russe gère mal ses insuccès, selon des observateurs.

«Ce n'est pas la première fois que «Geno» cède à la déception et à la frustration parce qu'il n'est pas à la hauteur, a souligné l'entraîneur Dan Bylsma dernièrement.

Ça affecte assurément son niveau d'énergie.»

La semaine dernière, le défenseur russe Sergei Gonchar a eu un long entretien avec son compatriote. Il lui a essentiellement rappelé l'importance de rester positif, de garder sa concentration et de s'appliquer dans tous les aspects du jeu.»

C'est que Malkin, en tentant de trop en faire, multiplie les revirements et écope de pénalités inutiles en raison de la frustration qui en découle, note le columnist Ron Cook du Post-Gazette.

«Ce n'est pourtant pas une verte recrue, écrit-il. Il en est à sa quatrième saison dans la LNH et il a gagné la Coupe Stanley, la saison dernière, en étant le champion marqueur de la ligue en saison régulière ainsi que le lauréat du trophée Conn Smythe à titre de joueur par excellence en séries éliminatoires.»

Le columnist a établi un lien entre l'attitude de Malkin et celle qu'avait Jaromir Jagr à l'époque. Il voudrait le voir afficher une plus grande force de caractère, à l'image de celle de Sidney Crosby. Le numéro 87 fait fi de l'adversité. A la suite de performances moins éclatantes, il relève la tête et redouble d'ardeur. Il ne cède jamais au découragement.

Les champions de la Coupe Stanley traversent un passage à vide actuellement, ayant subi six défaites à leurs huit derniers matchs, avant d'affronter le Wild du Minnesota, lundi.

Les partisans se montrent particulièrement durs à l'endroit du gardien Marc-André Fleury, relève le journaliste Dave Molinari sur son blogue.