Normalement, les Panthers de la Floride savent marquer des buts. D'ailleurs, ils ont amorcé le match avec 125 buts, ce qui leur vaut la quatrième attaque dans l'Association de l'Est.

Mais, hier soir, ils n'y pouvaient rien contre Jaroslav Halak, malgré leurs 38 tirs au but. Ajoutez à cela les 26 tirs bloqués par les joueurs du Canadien et les 13 lancers hors cible, dont un poteau, et on ne peut pas parler d'un match à caractère défensif!

«On a offert un bel effort et on a joué avec intensité du début à la fin de la rencontre. Les deux gardiens ont été excellents», a déclaré Nathan Horton, l'un des joueurs les plus dangereux chez les visiteurs avec six tirs au but, trois lancers bloqués et un tir hors cible.

«Il fallait tout de même trouver le moyen de pousser la rondelle derrière leur gardien. On méritait bien de se retrouver avec une égalité de 1-1 après 60 minutes de jeu. Mais, si on joue de cette manière-là tous les soirs, on gagnera la majorité de nos matchs», a ajouté Horton, qui forme, avec Stephen Weiss et Michael Frolik, le trio numéro 1 des Panthers.

De fait, à leurs 12 matches précédents, ces trois joueurs avaient récolté 43 points: Weiss (5+9=14), Horton (6+11=17) et Frolik (5+7=12).

«Dans cette défaite, il faut certes souligner la performance de leur gardien. Mais on doit également noter notre manque d'opportunisme. Avec toutes les chances de marquer qu'on a obtenues, il fallait trouver le moyen de marquer un but», a conclu Horton.

Dans la défaite, le meilleur joueur des Panthers a certes été le gardien Tomas Vokoun, qui a arrêté 37 des 38 lancers du Canadien.

«On doit parler d'un match bien partagé. Un jeu (le but de Pouliot) a fait la différence. On n'aime jamais perdre, mais je peux vivre avec ce genre de revers parce que les gars se sont battus jusqu'à la fin», a noté Vokoun.

«À notre dernier revers à Toronto (3-2, mardi), on avait pris une avance de 2-0 pour ensuite offrir une piètre performance. Ce soir, ça n'a pas été le cas. Les gars ont multiplié les attaques, mais Halak a été superbe. Ce sont des choses qui se produisent dans le cours d'une saison.»

Pour sa part, l'entraîneur Peter DeBoer a apprécié l'effort de ses joueurs, lui qui avait commandé un entraînement punitif au lendemain du revers à Toronto. «Ce soir, nos gars ont travaillé pendant 60 minutes», a dit DeBoer.