Les attaquants des Voltigeurs de Drummondville Gabriel Dumont et Philippe Lefebvre font maintenant partie de la grande famille du Canadien et ils composent bien avec la situation en ce début de saison de la LHJMQ.

Le premier s'est joint au Tricolore en juin dernier, à l'occasion du repêchage tenu au Centre Bell, quand il a été repêché au cinquième tour, 139e au total. Lefebvre, lui, s'est révélé l'une des belles histoires de l'été. Invité au camp des recrues du Canadien après avoir été ignoré lors du dernier repêchage, il a finalement reçu une invitation au camp principal du club et il a assez bien fait pour que la direction lui offre un contrat.

Selon Mario Duhamel, le nouvel entraîneur des Voltigeurs, les deux ont déjà réussi à retrouver leur concentration après une brève période d'ajustement.

«Gabriel n'a pas eu de camp d'entraînement parce qu'il était blessé, il est revenu en cours de saison et il a finalement vécu son camp pendant la saison régulière, a souligné Duhamel lors d'un entretien avec La Presse Canadienne à l'occasion de la visite des Voltigeurs à Montréal au cours du week-end. Son jeu s'accentue à chaque match. C'est un guerrier.

«Philippe, lui, a eu une petite baisse de régime à son retour du camp du Canadien. La signature de son contrat lui a procuré beaucoup d'adrénaline. C'est sûr que ça change la vie d'un jeune, c'est tout à fait compréhensible, et on lui a laissé un peu de temps pour se retrouver. Mais là, il prend son erre d'aller.»

Même s'il n'a disputé que 10 des 16 matchs des Voltigeurs jusqu'ici cette saison, Dumont occupe le troisième rang des marqueurs de l'équipe avec cinq buts et huit aides. Lefebvre est quatrième avec quatre buts et sept aides en 14 rencontres.

Dumont a indiqué qu'on lui a parlé de sa sélection par le Canadien tout l'été et qu'on le fait encore.

«Je vis vraiment un rêve, mais présentement j'essaie d'oublier un peu que j'ai été repêché par le Canadien et tout ça. J'essaie juste de penser à aider les Voltigeurs à gagner», a-t-il dit.

Lefebvre, lui, a reconnu que le fait d'avoir un contrat en poche lui enlève un poids énorme des épaules.

«Je n'ai plus besoin d'impressionner les recruteurs des 30 équipes, a-t-il souligné. J'ai mon contrat avec une équipe en particulier et je peux me concentrer là-dessus, et aider mon équipe ici dans le junior.»