La LNH a demandé à un juge d'un tribunal de faillite de rejeter l'offre du milliardaire canadien Jim Balsillie dans l'optique d'acheter les Coyotes de Phoenix, en se basant sur l'écrasant vote de non-confiance que la ligue a exprimé à son endroit comme propriétaire potentiel.

La requête, accompagnée de déclarations des propriétaires Jeremy Jacobs, des Bruins, et Craig Leipold, du Wild, mentionne que les propriétaires ont conclu que Balsillie ne serait pas digne de confiance, et que la cour n'a pas le droit de passer outre au vote du 29 juillet, dans lequel le bureau des gouverneurs a unanimement rejeté l'application de Balsilie pour acheter les Coyotes.

Les propriétaires disent baser leur opinion sur la conduite de Balsillie lors de tentatives précédentes pour acheter les Penguins et les Predators.

«Nous avons voté pour ne pas approuver l'offre de M. Balsillie parce que nous avons conclu qu'il n'a pas les traits de caractère souhaitables et l'intégrité qui sont requis chez les nouveaux propriétaires» (selon les règlements de la LNH), a dit Jacobs, qui préside le bureau des gouverneurs.

Le bureau des gouverneurs, qui compte un représentant de chaque équipe de la ligue, a voté 26-0 contre l'application de Balsillie. Trois membres se sont abstenus et un était absent, a dit Jacobs.

Deux jours après ce vote, Balsillie a déposé un document devant un tribunal de faillite, à Phoenix, dans lequel il avance que le commissaire Gary Bettman et «plusieurs propriétaires ont une dent (contre lui).»

Balsillie a aussi dit que l'entrevue avec le bureau des gouverneurs, qui a précédé le vote, a été «un interrogatoire lourd et plutôt hostile par des gens qui semblaient s'être faits une idée avant le début de la rencontre.»