Il n'y a pas péril en la demeure, les Red Wings en ont déjà vu d'autres. N'empêche, Marian Hossa a parlé, vendredi, de l'importance pour ses coéquipiers et lui de jouer de façon plus détendue, tandis que le capitaine Nicklas Lidstrom a souligné qu'on devait s'attarder davantage aux détails.

Les deux vétérans des champions de l'Association Ouest venaient de prendre part à une réunion d'équipe, vendredi, quand ils se sont présentés devant la presse au Joe Louis Arena.

«On sait quels aspects de notre jeu on doit améliorer, a affirmé Hossa. On doit simplifier les choses et jouer davantage de façon instinctive. On doit aussi être meilleur à l'attaque.

«Quand ça ne fonctionne pas, on a tendance à trop réfléchir et à tenter des jeux plus hasardeux», a ajouté le Slovaque, en minimisant que la pression soit principalement forte sur lui.

Lidstrom, tout en mentionnant que les Red Wings n'avaient pas disputé un solide match jusqu'à maintenant, a avancé qu'on aurait intérêt à garder la rondelle un peu plus longtemps.

«On doit afficher plus de sang-froid, a-t-il argué. On ne peut pas se permettre de se débarrasser de la rondelle contre une équipe comme les Penguins qui se nourrit de revirements. On peut pas tricher contre eux parce qu'ils vont nous faire chèrement payer le prix. On l'a constaté, jeudi»

Le vétéran suédois a assuré que les Wings ne sont pas au bord de l'épuisement ou que la jeunesse des Penguins n'est pas en voie d'avoir le meilleur.

«La fatigue n'est pas du tout un facteur à trois matchs, tout au plus, de la fin de la saison», a-t-il déclaré.

«Nous, on a accompli ce qu'on devait dans notre amphithéâtre en début de série. Les Penguins ont fait ce qu'ils devaient chez eux. Ça se résume maintenant à une série deux-de-trois, avec deux des trois matchs qui vont avoir lieu chez nous. C'est comme ça qu'on voit les choses», a-t-il résumé.

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Nicklas Lidstrom s'est porté à la défense de son coéquipier Marian Hossa, qui a été peu visible à Pittsburgh.

«Marian est surveillé étroitement. Souvent, il a deux adversaires sur lui. Il doit continuer de lancer au filet et de tenter de s'imposer physiquement.»

Hossa a dirigé six des 39 lancers que les Red Wings ont envoyés sur Marc-André Fleury, jeudi.

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On s'est évertué dans le camp des Red Wings, vendredi, à mettre en perspective l'égalité de 2-2 qui règne en finale, dans la foulée des deux victoires que viennent de signer les Penguins.

«Si on m'avait dit avant le début de la saison que nous nous retrouverions dans cette situation: soit à égalité 2-2 en finale avec l'avantage de la glace, j'aurais été très content», a noté Henrik Zetterberg.

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Mike Babcock a démontré aux joueurs, en leur remontrant des séquences du match de jeudi, qu'une meilleure exécution permettrait aux Red Wings d'enrayer l'échec-avant soutenu des Penguins.

«Sans enlever de mérite aux Penguins, si on exécute mieux les jeux simples, il n'y aura plus d'échec-avant», a argué l'entraîneur.