Le gardien Jeff Drouin-Deslauriers aurait voulu jouer contre le Canadien, mercredi. L'entraîneur des Oilers, Craig MacTavish, a de nouveau fait appel au vétéran Dwayne Roloson. Drouin-Deslauriers n'a pas commencé une rencontre depuis que les Oilers ont échangé Mathieu Garon aux Penguins de Pittsburgh, avant la pause du match des étoiles. Dany Sabourin, qu'ils ont obtenu dans l'échange, a été cédé à l'équipe-école de Springfield, dans la Ligue américaine.

«La situation des gardiens ici est hors du commun, a avancé l'athlète natif de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu. C'est ma cinquième année dans l'organisation, je n'en suis pas à une situation bizarre près. Une de plus ou de moins, ça ne me dérange pas. J'ai mon destin entre les mains. C'est à moi de redoubler d'ardeur afin d'être à la hauteur.»

Drouin-Deslauriers, âgé de 24 ans, a relaté avec amusement que son père était un partisan du Canadien et que sa mère, native de Québec, favorisait les Nordiques.

«Il y avait une bonne rivalité à la maison. Moi, je penchais davantage pour Québec.»

Comme Marc-Antoine Pouliot, Drouin-Deslauriers a évolué en 2005-06 au sein des Bulldogs de Hamilton, équipe-école du Canadien et des Oilers.

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Les Oilers ont salué le retour au jeu de Shawn Horcoff, mercredi. Le vétéran joueur de centre a raté deux matchs en raison d'une blessure à une jambe. Horcoff a retrouvé Ales Hemsky et Dustin Penner au sein du premier trio de l'équipe.

Récupérant d'une fracture à une cheville qu'il s'est infligée en novembre, Fernando Pisani a repris l'entraînement avec ses coéquipiers. On s'attend à ce qu'il revienne dans la formation au cours du prochain long voyage de l'équipe.

Les Oilers vont manquer les services du défenseur Lubomir Visnovsky, qui sera opéré à l'épaule droite, pour la balance de la saison.

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Il n'y a pas qu'à Montréal où la machine à rumeurs peut s'emballer. Le président des Oilers, Kevin Lowe, est actuellement en Europe, et on lui prête l'intention, dans les médias d'Edmonton, de vouloir ramener Jaromir Jagr avec lui.

Comme Jagr est sous contrat pour deux autres années avec le club de Omsk, de la Ligue continentale russe, on doute fortement de ses chances de réussite.

«Jagr est sous contrat en Russie», a laconiquement répondu Lowe au courriel qu'un journaliste lui a envoyé.

Les Oilers ont tenté d'engager Jagr, l'été dernier, en lui soumettant une offre de 8 millions$ US pour une saison. Le Tchèque a préféré la proposition des dirigeants de Omsk.

Même si les Oilers réussissaient le tour de force, ils devraient soumettre le nom de Jagr au 'ballottage'. Onze équipes pourraient alors le réclamer avant eux.

Le conseiller de Jagr, Pat Brisson, a dit qu'il n'avait pas parlé avec son client depuis cinq mois.

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Sheldon Souray, qui affrontait son ancienne équipe pour la première fois mercredi, était avec le Canadien quand Bob Gainey a emmené l'équipe au cinéma, en 2006.

«Je ne me rappelle plus quel film on était allés voir, mais je sais que les choses s'étaient replacées pour nous par la suite. Les gars jouaient avec la crainte que Bob nous impose une autre sortie au cinéma», a-t-il lancé.

Le vétéran défenseur a le sens de l'humour aiguisé par le temps qui court. Aux journalistes d'Edmonton, mardi, il a établi un lien entre jouer au hockey à Montréal et les relations qu'il a avec son ex-épouse.

«Quand tout allait bien, ça ne pouvait aller mieux. Mais quand ça allait mal, ça allait très mal», a-t-il comparé.

«C'est (Montréal) un endroit difficile où jouer. Mais si l'équipe a du succès, vous avez la ville à vos pieds. Le café est gratuit, partout où vous allez. J'ai dû payer souvent, toutefois.

«Quand l'équipe en arrache, a-t-il continué sur une note humoristique, on vous dit au restaurant qu'il n'y a pas de table de disponible, qu'il n'y a pas de service de valet et que vous devez stationner votre auto.»

Sérieusement, Souray a dit ne conserver que de bons souvenirs des années qu'il a passées à Montréal. Il a fort apprécié l'accueil que lui a réservé le public à l'occasion de sa participation au match des étoiles, dernièrement.

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Mathieu Dandenault ne se savait pas doué de la sorte pour les quilles. Le vétéran a volé la vedette sur les allées du salon où s'est rendu le Canadien, mardi, en surpassant la marque des 200. Sa meilleure partie a été de 225.

«Je me surprenais moi-même. Je lançais ma grosse boule de 15 livres et toutes les quilles tombaient à l'autre bout.»

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Marc-Antoine Pouliot est connu à Edmonton comme Marc Pouliot.

«J'ai laissé tomber Antoine parce que j'étais «tanné» qu'on m'appelle Marc-André», a confié Pouliot.