Le quart vedette des Packers de Green Bay, Aaron Rodgers, n’a pas fini de faire les manchettes. Il a déclaré vendredi qu’il a cherché des traitements alternatifs au lieu des vaccins contre la COVID-19 approuvés par la NFL en raison d’une allergie aux ingrédients de deux des vaccins approuvés par les autorités compétentes.

S’exprimant sur le Pat McAfee Show de SiriusXM, Rodgers a déclaré : « Je ne suis pas un antivaccin, ni quelqu’un qui croit que la Terre est plate. Je suis allergique à un ingrédient qui se trouve dans les vaccins à ARNm. J’ai trouvé un protocole d’immunisation à long terme pour me protéger et je suis très fier de la recherche qui a été faite dans ce domaine. »

Rodgers a ajouté qu’il prenait de l’ivermectine, et il s’est emporté contre la « foule woke » qui chercherait à l’« annuler ».

« Je crois fermement à l’autonomie corporelle et à la capacité de faire des choix pour son corps, a-t-il aussi dit. Ne pas avoir à acquiescer à une culture ou à un groupe d’individus qui disent que vous devez faire quelque chose. La santé n’est pas une solution unique pour tout le monde. »

« J’ai consulté un de mes désormais bons amis (l’animateur) Joe Rogan, après qu’il a contracté la COVID et j’ai fait beaucoup de choses qu’il a recommandées », a déclaré Rodgers, ajoutant qu’il a pris des anticorps monoclonaux et de l’ivermectine.

Rodgers, qui a été testé quotidiennement dans le cadre des protocoles de la NFL pour les personnes non vaccinées, s’est révélé positif au coronavirus mercredi. Il a dit qu’il ne se sentait pas bien le jeudi mais qu’il allait beaucoup mieux le vendredi.

Il ne pourra pas rejoindre les Packers avant 10 jours, manquant ainsi le match de dimanche à Kansas City. Rodgers doit avoir un test négatif pour revenir dans l’équipe le 13 novembre.

Rodgers a dit à McAfee qu’il s’inquiétait de problèmes potentiels de fertilité s’il avait pris l’un des vaccins.

En juillet, trois médecins spécialisés dans la santé reproductive se sont portés garants de la sécurité des vaccinations pour les couples qui veulent avoir un bébé et ont exhorté les gens à consulter leur médecin ou leur infirmière pour toute question.

La Dre Stephanie Broadwell, de Sanford Health Fargo, la Dre Stephanie Foughty, d’Altru Health Devils Lake, et la Dre Ana Tobiaz, de Sanford Health Bismarck, ont essentiellement recommandé de se faire vacciner.

« Je peux comprendre que les gens aient peur, qu’ils soient nerveux, a déclaré Mme Broadwell. Je pense qu’il y a parfois des informations qui peuvent être utiles et d’autres qui peuvent être quelque peu trompeuses. Je pense qu’il est juste très difficile de digérer toutes les informations qui circulent et les histoires qui filtrent et qui proviennent peut-être même de sources fiables. »

Par ailleurs, selon NBC News, le nombre de personnes ayant eu des réactions anaphylactiques aux vaccins COVID est très faible, environ deux à cinq cas par million de doses, a déclaré le DNiraj Patel, d’Atlanta, président de l’American College of Allergy, Asthma and Immunology’s COVID-19 Vaccine Task Force.

« Si l’on met les choses en perspective, on a autant de chances d’être frappé par la foudre que d’avoir une réaction allergique à un vaccin COVID », a-t-il déclaré.