Robert Kraft a décidé de ne pas s'étendre sur le «Deflategate». Ça ne veut pas dire qu'il ne décochera pas quelques flèches.

Bien que le propriétaire des Patriots de la Nouvelle-Angleterre et ex-confident du commissaire de la NFL Roger Goodell souhaite célébrer une autre participation au Super Bowl cette semaine, il n'a pas pu résister quand on lui a demandé de revenir sur cette affaire.

Si Kraft a lancé quelques jabs, il s'est par contre assuré de ne pas empoisonner l'ambiance de fête.

«Tout le monde veut protéger sa famille», a dit Kraft au sujet des événements survenus en finale de l'Américaine, en 2014, et qui ont entraîné une suspension de quatre matchs pour Tom Brady, une amende de 1 million $ US pour les Pats, ainsi que la perte de leur choix de premier tour en 2016.

«Je pense que notre famille a été impliquée, ou accusée d'avoir été impliquée, dans une situation qui a été mal gérée et qui est devenue inappropriée. Parfois, dans une situation d'affaires compliquée, les gens commencent à se pointer l'un et l'autre du doigt. Nous voulons assurer à tout le monde que nous sommes unis.»

Kraft a ensuite cité un passage en hébreu de l'Ancien Testament.

«Quand des temps difficilent surviennent, rien de mal qui vous arrive n'a pas un bon côté qui y est associé», a-t-il traduit.

«Dans un sens, ça a galvanisé notre équipe.»

Ça semble bien être le cas: après avoir compilé le meilleur dossier de la NFL, les Pats ont facilement vaincu les Texans et les Steelers pour se présenter comme favoris au Super Bowl, qu'ils disputeront aux Falcons d'Atlanta.

Après la victoire à domicile contre les Steelers, Kraft a accepté le trophée Lamar-Hunt - non, Goodell n'était pas sur place pour le lui présenter - en faisant une référence peu subitle au «Deflategate».

«Pour plusieurs raisons, chacun d'entre vous dans ce stade comprenez à quel point cette victoire était importante, a déclaré Kraft. Nous devons maintenant aller à Houston en remporter une autre.»