(New York) L’ancien joueur Willis Reed, deux fois champion de la NBA avec les Knicks de New York, est mort à l’âge de 80 ans, ont annoncé mardi l’association des anciens joueurs de la ligue professionnelle de basket ainsi que son club de toujours.

Son ancien coéquipier Bill Bradley a indiqué au New York Times que le natif de Louisiane, où il avait pris sa retraite, souffrait de problèmes cardiaques.

« Les Knicks sont profondément tristes d’annoncer le décès de notre cher “Captain” », a écrit la franchise sur son compte Twitter. « Nous aurons toujours à cœur de nous tenir aux standards qu’il laisse derrière lui. Le leadership inégalé, le sacrifice et l’éthique de travail qui en ont fait un champion parmi les champions. »

Willis Reed reste encore à ce jour l’emblème des grandes heures du basket professionnel new-yorkais, qui remontent à plus d’un demi-siècle et n’ont jamais été approchées depuis.

Ce pivot rugueux de 2,08 m, grandi dans le sud ségrégationniste, a été l’âme des Knicks champions en 1970 et 1973, qui ont brillé par leur défense sans égale dans la ligue à l’époque.

Doté d’une détente limitée, mais d’un sens du rebond et du placement très au-dessus de la moyenne, « The Captain », l’un de ses surnoms, était également une menace en attaque, grâce à un registre technique étoffé.

De sa carrière, minée par les blessures, beaucoup auront surtout retenu sa prestation du septième match décisif de la finale 1970 contre les Lakers de Los Angeles.

Blessé à la jambe gauche lors du cinquième match, absent lors du sixième, Willis Reed effectue un retour surprise lors de l’ultime rencontre de la série, après avoir reçu trois injections d’anti-inflammatoires.

Il marque les deux premiers paniers des Knicks, ses seuls points du match, et donne à son équipe l’élan nécessaire pour s’imposer et conquérir le premier trophée de son histoire.

Il sera élu meilleur joueur de la NBA pour la saison 1969-70 et deux fois meilleur joueur de la finale.

Plus qu’aucun autre joueur de cette génération dorée new-yorkaise, Willis Reed a incarné l’altruisme et l’importance du collectif.