L'ancien ami d'enfance de Barry Bonds a continué d'être interrogé, jeudi, alors que l'avocat du cogneur a tenté de dépeindre Steve Hoskins comme un ancien partenaire d'affaires aigri et assoiffé de vengeance.

Hoskins a témoigné avoir prêté 10 000 $ à Kimberly Bell, une ancienne maîtresse de Bonds, pour qu'elle embauche un avocat après une séparation amère avec Bonds, en 2003.

Bell, comme Hoskins, est un témoin important pour la poursuite car elle doit avancer que Bonds lui a dit qu'il prenait des stéroïdes. On s'attend à ce qu'elle confie avoir observé des changements physiques et psychologiques chez Bonds, des changements qui, selon la poursuite, étaient des effets secondaires reliés aux stéroïdes.

Hoskins a témoigné qu'il soupçonnait fortement Bonds d'avoir recours aux stéroïdes, entre 1999 et 2003. Jeudi, il a dit que le Dr Arthur Ting lui a confié qu'une blessure au coude de Bonds avait été causée par les stéroïdes.

Hoskins a témoigné qu'aux environs de 1999 et 2000, il a dit à Ting que Bonds prenait des stéroïdes. Ting lui a alors conseillé de dire à Bonds de cesser de le faire, a t-il témoigné jeudi.

Hoskins et Bonds ont grandi ensemble en banlieue de San Francisco. Hoskins a travaillé pour Bonds de 1993 jusqu'à la fin de mars 2003, quand Hoskins a dû signer un document mettant fin à ce qui était pour lui un lucratif partenariat d'affaires.

Bonds détient le record pour les circuits dans l'histoire du baseball majeur, avec 762. Il est en cour fédérale en vertu de quatre chefs d'accusation d'avoir menti à un grand jury et un d'entrave à la justice, pour avoir dit à un grand jury, en 2003, qu'il n'a jamais consciemment pris de stéroïdes.