Les Royals de Kansas City et les Mets de New York n'étaient pas forcément attendus à pareille fête: à partir de mardi, ils s'affrontent en Série mondiale, finale de la MLB.

Un an après sa désillusion contre les Giants de San Francisco lors de la Série mondiale de 2014 et 30 ans après le seul sacre de leur histoire (1985), les Royals peuvent enfin décrocher le titre suprême.

«Dès le premier jour, à la reprise de l'entraînement, le mot d'ordre a été de se qualifier à nouveau pour ce rendez-vous», a rappelé le gérant des Royals Ned Yost.

La défaite crève-coeur --quatre victoires à trois-- contre les Giants a été le fil rouge et l'aiguillon de la longue saison de Kansas City qui a dominé la Ligue américaine (95 victoires, 57 défaites).

Alors que les Giants n'ont même pas atteint les séries, les Royals, eux, ont tour à tour éliminé les Astros de Houston (3-2) et les Blue Jays de Toronto (4-2).

Les Mets renouent, eux, avec la Série mondiale après quinze années d'attente et leur revers contre leurs grands rivaux des Yankees de New York, en 2000.

«L'attente a été longue, mais se retrouver dans cette position est quelque chose de spécial, c'est le but de toute une vie», a admis Terry Collins, le gérant des Mets.

Pour tenter de sortir de l'ombre des Yankees, éliminés eux dès le premier tour, les Mets ont fait mordre la poussière aux Dodgers de Los Angeles (3-2) et aux Cubs de Chicago (4-0).

Les Mets, qui ont remporté la Série mondiale à deux reprises, en 1969 et 1986, se sont même découverts un héros improbable, Daniel Murphy.

Le batteur, à la carrière jusque-là sans éclat, a inscrit au moins un circuit lors des six derniers matchs de séries, séquence sans précédent dans l'histoire de la MLB.

Cette finale entre les Mets et les Royals est déjà historique: pour la première fois, la Série mondiale qui se dispute au meilleur des sept matchs ne concernera pas au moins une équipe fondatrice de la MLB, en 1903.