Dix athlètes réfugiés, dont deux Syriens et cinq originaires du Soudan du Sud, vivant pour certains dans des camps, participeront aux Jeux olympiques de Rio sous la bannière olympique, a annoncé vendredi le président du CIO, Thomas Bach.

Cette délégation, première équipe de réfugiés de l'histoire des Jeux, sélectionnée selon des critères fixés par les fédérations internationales, aura pour chef de mission l'ancienne athlète olympique kényane Tegla Loroupe, première Africaine à avoir remporté le marathon de New York.

Parmi ces dix athlètes figurent deux Syriens, une femme et un homme, réfugiés respectivement en Allemagne et en Belgique, et qui s'aligneront en natation.

Cinq réfugiés originaires du Soudan du Sud seront également alignés, tous dans des épreuves d'athlétisme.

Les autres membres de cette équipe sont deux athlètes qui ont fui la République démocratique du Congo et qui s'aligneront en judo et un autre originaire d'Éthiopie qui courra le marathon.

«Cette équipe disposera du même soutien et des mêmes infrastructures que les autres athlètes», a indiqué M. Bach, précisant que les sportifs seront accompagnés de coaches.

«Ces athlètes n'ont ni maison, ni équipe, ni drapeau, ni hymne. Notre but est de leur donner un foyer en compagnie des autres athlètes», a ajouté M. Bach, précisant que «le drapeau olympique les mènera vers le stade olympique».

Le CIO avait déjà indiqué que cette équipe de réfugiés défilerait en tant que délégation, à l'avant-dernière place, avant l'équipe brésilienne, lors de la cérémonie d'ouverture le 5 août.