Les propriétaires de la NBA et les joueurs ont prévu de se rencontrer jeudi pour tenter de trouver un nouvel accord collectif de travail quelques heures avant la date butoir du 1er juillet.

Si un accord n'est pas trouvé avant l'expiration de la présente convention collective, au 30 juin, les propriétaires pourront décréter un lock-out, une grève patronale, qui serait le premier arrêt de travail dans la NBA depuis la saison 1998-99, à l'époque amputée de 32 matchs (sur 82).

«Je souhaite que nous arrivions à un accord pour continuer de grandir, pour que notre syndicat (de joueurs) soit toujours le syndicat le plus rémunéré au monde, pour donner l'opportunité à nos équipes de faire des profits et rendre notre ligue toujours plus compétitive», a déclaré David Stern, le commissaire de la NBA.

Les discussions pourraient se poursuivre au-delà de jeudi si elles avancent bien, selon les deux parties. Mais pour l'instant un important fossé demeure entre les propriétaires qui affirment que 22 des 30 clubs perdent de l'argent et les joueurs qui refusent une réduction de leurs revenus.

Pour assainir une situation financière dans le rouge - 300 millions $ de pertes pour la saison- la NBA veut notamment un plafond salarial fixe et des contrats non garantis à durée plus brève.