Neuf personnes pratiquant l'athlétisme en Turquie ont été suspendues après avoir échoué des tests antidopage montrant la présence de stéroïdes, dans le cadre du plus récent scandale de dopage à éclater dans ce pays pendant qu'Istanbul fait campagne pour organiser les Jeux olympiques de 2020.

Les neuf athlètes ont tous écopé de suspensions de deux ans, a fait savoir l'Association des fédérations internationales d'athlétisme. Six sont des femmes, et deux d'entre elles sont des adolescentes.

Six cas découlent d'une consommation de stanozolol aux championnats universitaires nationaux de la Turquie, au mois de mai. Le stanozolol est un stéroïde qu'avait utilisé le sprinteur canadien Ben Johnson aux JO de Séoul en 1988.

Parmi ces six, les tests de trois athlètes ont montré la présence de turinabol oral, le stéroïde utilisé dans les programmes de dopage de l'Allemagne de l'Est pendant les années 1970 et 1980.

Au mois de juin, huit athlètes turcs, dont le médaillé d'argent des Jeux olympiques de 2004 au lancer du marteau Esref Apak, ont été pris à se doper. Des dizaines d'autres auraient échoué des tests antidopage avant la tenue des Jeux méditerranéens en Turquie.

Les plus récentes sanctions ont été imposées à: Burcu Akmazoglu, 17 ans (lancer du disque); Elif Akbas, 18 ans (lancer du marteau); Kubra Danis, 22 ans (lancer du poids); Gokce Celenk, 25 ans (lancer du disque); Sarik Bilgin, 25 ans (lancer du javelot); Gulsum Ozdemir Gunes, 21 ans (lancer du javelot); Ali Ekber Kayas, 26 ans (400 m); Nilgun Ozturk (lancer du poids); et Berkay Tolun (lancer du javelot).