On parle beaucoup, et avec raison, des Jeux olympiques de Londres qui approchent à grands pas, mais il ne faut pas oublier que la capitale britannique accueillera également, deux semaines plus tard, les Jeux paralympiques avec des compétitions dans une vingtaine de disciplines sportives.

Plusieurs des athlètes qui seront à Londres à la fin août participent cette semaine au Défi sportif, l'un des plus grands événements au monde réservés aux athlètes avec des déficiences. Depuis lundi, plus de 4000 athlètes d'une quinzaine de pays ont envahi les installations sportives de la métropole et plusieurs finales sont au programme du dernier week-end, aujourd'hui et demain.

Des compétitions de niveau international sont disputées en boccia, en escrime en fauteuil roulant, en rugby en fauteuil roulant et en course sur route, entre autres disciplines au programme. Le Comité paralympique canadien a profité de l'occasion pour réunir à Montréal quelques athlètes déjà assurés d'aller à Londres.

Diane Roy, par exemple, à peine rentrée des marathons de Boston et de Londres, où elle est chaque fois montée sur le podium, était au Centre Claude-Robillard pour participer à l'événement.

«J'ai eu la chance de participer à des Jeux paralympiques, à des compétitions partout dans le monde, mais c'est toujours agréable de revenir ici pour prendre part au Défi avec les athlètes de tous les niveaux, leurs parents aussi et tous les gens qui se passionnent pour ces compétitions.»

Le sport paralympique connaît un développement spectaculaire depuis quelques années. Les Jeux de Pékin ont été un formidable succès populaire, la couverture médiatique s'est accrue et le niveau des athlètes est en constante progression. «Dans ma discipline, ce n'est plus possible de s'entraîner quelques mois par année et d'espérer aller aux Jeux, a souligné Roy. Nous sommes des professionnels, nous nous entraînons et prenons part à des compétitions à longueur d'année. C'est en train de devenir la même chose dans les autres sports.»

Le président du Comité paralympique canadien, Henry Storgaard, a profité de l'occasion pour présenter une série de vignettes vidéo préparées avec une douzaine des «super athlètes» qui ont toutes les chances d'être à Londres. Tous affublés d'un surnom accrocheur - Diane Roy est le «cheval de guerre», Benoit Huot, «le requin» -, ces athlètes sont autant d'exemples pour les milliers de jeunes athlètes avec des déficiences qui rêvent eux aussi de briller - chacun à sa façon - dans les sports.

Ce sont donc ces «super athlètes», pas juste ceux qui iront aux Jeux paralympiques, que vous pourrez suivre et encourager ce week-end au Défi sportif.

On peut consulter le programme complet du Défi sportif au www.defisportif.com