Mauvaise conduite L’athlète le plus sympathique que vous avez rencontré : vos réponses

Trop facile dans mon cas ! C’est Guy Lafleur. Lors d’une séance de photos pour une publicité dans le programme-souvenir des Nordiques pour le ministère du Tourisme du Québec, dont M. Lafleur était la vedette, il a tout simplement séduit tout un chacun sur le plateau. Je suis reparti avec son chandail et son bâton signés à l’intention de mon fils. Mais quel chic type (et j’en ai rencontré des vedettes dans mon métier) !

J’ai eu le bonheur de rencontrer le grand Jean Béliveau, habillé en civil, sur le bord d’une patinoire où il venait de procéder à la mise en jeu officielle de l’aréna. M. Béliveau s’est approché de moi pour faire un brin de jasette. Un moment magique de pur bonheur devant ce grand homme.

Moi, c’est Maurice Richard. M. Richard venait de prendre sa retraite et il était impliqué d’une façon quelconque dans une ligue de quilles pour enfants à Chomedey. Il venait au salon de quilles tous les samedis matins pour voir jouer les jeunes. J’avais 9 ans et mes parents m’avaient suggéré de lui parler. Ce que je fis. M. Richard était évidemment très gentil, intéressé et curieux. Le plus incroyable, c’est que par la suite, chaque samedi, il venait me saluer et m’appelait par mon prénom. J’étais très impressionné.

Pendant mon enfance, lors d’une sortie à Montréal avec mes parents, mon père nous avait emmenés au restaurant d’Émile Butch Bouchard. Pendant toute l’attente du repas, M. Bouchard s’est assis avec nous pour une belle, longue et chaleureuse conversation au cours de laquelle il s’est même excusé de l’absence de son fils Pierre, alors que nous savions qu’il était sur la route pour collectionner les victoires avec Ti-Guy et la gang. Quel mélange incroyable de simplicité, de classe et de gentillesse de M. Bouchard !

J’ai servi beaucoup d’athlètes, surtout des hockeyeurs, dans le cadre de mon travail en hôtellerie. Le plus sympathique de tous fut facilement Pierre Turgeon. Il est le seul qui ne tournait pas la conversation vers lui. Un gars simple et sincère. On a parlé plus de moi que de lui. J’ai les yeux pleins d’eau chaque fois que j’en parle, je venais d’avoir un enfant et c’est de ça qu’on a jasé. Il m’a dit à ce moment que ses filles jumelles étaient la prunelle de ses yeux. Imaginez la tristesse quelques mois plus tard quand j’ai appris qu’une de ses filles était morte lors d’un accident de la route.

Martin St-Louis. Au moment d’un départ d’une journée de golf, les verts étaient encore gelés, alors il y avait une forte affluence au club-house. La pauvre serveuse ne répondait plus à la demande. C’est Martin St-Louis qui s’est levé pour servir le café à tous. Wow !

Je n’en ai pas rencontré des tonnes, mais Kristian Matte, des Alouettes de Montréal, est un athlète qui mérite son nom dans la liste des plus sympathiques. Son plus beau côté : il ne se prend pas pour un autre. C’est quelqu’un qui est humble, qui parle aux gens en leur donnant de l’importance. Un vrai gentleman !

Il y a quelques années, j’ai rencontré Francis Bouillon lors d’un évènement sportif. Je lui ai demandé si je pouvais prendre une photo pour mon garçon qui adore le hockey. Il s’est exécuté avec plaisir. J’ai aussi mentionné que mon garçon était petit et qu’il se faisait brasser sur la glace. Il a ajouté : “Dis à ton garçon de s’accrocher à ses rêves et de toujours travailler fort, ça finit toujours par rapporter !” Bref, M. Bouillon a été très disponible et très généreux de son temps, malgré toutes les personnes qui le sollicitaient !

Sans aucun doute Claude Raymond. Je le rencontre depuis une vingtaine d’années lors d’un tournoi de golf annuel qui réunit environ 70 joueurs dont le seul point commun est la passion du golf. Il n’y a aucun nom connu sauf Claude. Il est “one of the boys”, peu importe avec qui il est jumelé sur son quatuor. Très sympathique, humble, sociable, tout le monde n’a que du positif à dire de lui.

Bruny Surin. J’ai eu la chance de le rencontrer à une soirée où il était l’invité d’honneur. Il a accepté de me parler aussi facilement que si je l’avais côtoyé régulièrement. Il avait avec lui une médaille olympique et moi, j’avais apporté ma médaille des Jeux du Canada. On faisait tous les deux de l’athlétisme. Il m’a suggéré d’échanger nos médailles pour une photo. Ce fut un plaisir. Un homme super sympathique.

L’athlète professionnel le plus gentil que j’ai eu la chance de rencontrer est Gary Carter, alors qu’il jouait pour les Expos de Montréal. Non seulement il était tout sourire, mais il avait un bon mot pour tout le monde, distribuant des poignées de main et des photos autographiées avec un petit mot pour tous ceux qui étaient présents à la journée des joueurs. Souvent les joueurs y étaient à contrecœur et ne “niaisaient” pas avec les gens, mais M. Carter, lui, semblait vraiment apprécier ce moment.